DES JOURNAUX, FRANÇOIS ET ÉTRANGERS. VINGT-DEUXIEME ANNÉE. TOME I X. SEPTEMBRE, 1793. A PARIS, Chez la veuve VALADE, Imprimeur-Libraire, Et fe diftribue pour les Pays étrangers A BRUXELLES, Chez TUTOT, frere & fœur, au Bureau-général LA faveur dont le public accueillit depuis vingt-deux ans l'Esprit des Journaux, engage les éditeurs à continuer cet ouvrage périodique, dans un moment d'ailleurs fi peu avantageux à toute entreprise littéraire. Le Journal des favans eft tombé, après une existence vénérable d'au-delà d'un fiecle. Le Mercure de France fe reflemble fi peu fous fa nouvelle forme, que bien des gens le confondent avec toutes ces apparitions éphémeres dont il est environné, & craignent qu'il ne partage le même fort. Le Journal d'hiftoire naturelle, ce riche dépôt des fciences les plus aimables, s'eft écroulé avec l'année paffée. En cherchant parmi fes débris précieux, nous trouvons encore des morceaux dignes d'être offerts à l'examen de nos lecteurs. Le Journal de Phyfique & celui de Médecine ont fouffert différentes interruptions; il eft à fouhaiter qué des ouvrages auffi eftimables puiffent fe garantir de la deftinée commune. Parmi les nouveaux écrits périodiques, le Journal du lycée de Paris & le Journal des Spectacles font faits fans doute pour fe foutenir; mais, calculés |