Les origines de la France contemporaine, Volume 3Hachette, 1881 - France |
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Popular passages
Page 123 - ... suspects de révolte contre la loi, et de mauvaises intentions contre la patrie, et, comme tels, plus particulièrement soumis et recommandés à la surveillance de toutes les autorités constituées.
Page 286 - Le tocsin qu'on va sonner n'est point un signal d'alarme, c'est la charge sur les ennemis de la patrie. Pour les vaincre, messieurs, il nous faut de l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace, et la France est sauvée.
Page 135 - Il me semble que les mânes des générations passées viennent se presser dans ce temple pour vous conjurer au nom des maux que l'esclavage leur a fait éprouver, d'en préserver les générations futures dont les destinées sont entre vos mains. Exaucez cette prière : soyez à l'avenir une nouvelle providence ; associez-vous à la justice éternelle...
Page 6 - respect. » Ce n'est pas la première fois, et ce ne sera pas la dernière. En mainte occasion, ils ont excédé leur mandat; ils désarment, bâillonnent ou mutilent leur souverain légitime; ils font, au nom du peuple, des décrets contre le peuple.
Page 250 - Le peuple, qui nous envoie vers vous, nous a chargés de vous déclarer qu'il vous investissait de nouveau de sa confiance; mais il nous a chargés en même temps de vous déclarer qu'il 'ne pouvait reconnaître pour juge des mesures extraordinaires, auxquelles la nécessité et la résistance à l'oppression l'ont porté, que le peuple français, VOTRE SOUVERAIN et le nôtre,, réuni dans ses assemblées primaires 1.
Page 316 - Cela est d'autant plus urgent que « le peuple, « le véritable peuple, le souverain, a presque autant « d'ennemis qu'il ya en France de propriétaires, de « gros marchands, de gens de finance et d'hommes « riches... Tous les hommes à superflu doivent être « regardés, en temps de révolution, comme les ennemis « secrets ou déclarés du gouvernement populaire. » Ainsi, « qu'avant de quitter leurs foyers » et de partir pour l'armée « les habitants de chaque commune met...
Page 261 - Donnez-moi, disait-il, deux cents Napolitains, armés de poignards et portant à leur bras gauche un manchon en guise de bouclier; avec eux je parcourrai la France, et je ferai la révolution.
Page 202 - Droits de l'homme, résistance à l'oppression. « Quel malheur cependant pour des hommes libres qui vous ont transmis tous leurs pouvoirs, de se voir réduits à la cruelle nécessité de tremper leurs mains dans le sang des conspirateurs : il n'est plus temps de le dissimuler : la trame est découverte, l'heure est arrivée.
Page 68 - Convention; me retenant par le bras et réunissant toutes ses forces dans un dernier regard, il ajouta : « Croyez que le premier mot de notre histoire n'a pas encore été écrit. Saint-Just et moi nous mettions le feu aux batteries de Wissembourg. On nous en savait beaucoup de gré. Eh bien, nous n'y avions aucun mérite. Nous savions parfaitement que les boulets ne nous pouvaient rien.
Page 18 - Ce sont là nos Jacobins : ils naissent dans la décomposition sociale, ainsi que des champignons dans un terreau qui fermente. Considérons leur structure intime: ils en ont une, comme autrefois les puritains, et il n'ya qu'à suivre leur dogme à fond, comme une sonde, pour descendre en eux jusqu'à la couche psychologique où l'équilibre normal des facultés et des sentiments s'est renversé. Lorsqu'un homme d'État qui n'est pas tout à fait indigne de ce grand nom rencontre sur son chemin un...