Revue des deux mondesAu bureau de la Revue des deux mondes., 1905 |
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aimait allait allemande âme Amfreville amour Anania assez avaient beau bonheur Bucarest Bustianeddu Buzeau c'était catholique Chambre charme cher chose ciel Code cœur Combes Constable d'autres d'Estaing dames demande devant Dieu dire donner Doumer Duc d'Angoulême enfans eût faisait Fanariotes femme fille fleurs George Sand Glosseville Goerres gouvernement guerre heures hommes j'ai Jacqueline jamais Japon jeune jolie Josserant jour Julie l'avait l'Église l'Empereur l'État l'impôt l'income-tax Laclos laisser Lamartine Lauzun lettre Louis Louis XIV Louvois Luguehais-Vaugloy Luisa Madame Royale Mademoiselle maison Marèze mariage ment mère ministre Mitau Mme Urtrel Moehler monde Montalembert morale mort mousmé Munich n'avait n'était nagana Nagasaki Nuoro parler passé pays paysans pensée père personne petite peut-être Pierre Pignerol politique Port-Arthur pouvait premier presque Prusse qu'un religieuse reste revenu rien Rose roumaine Russie s'en s'est s'était semble sentimens sentiment serait seul sociale soir Solange sorte tendresse tion Trapier trouve trypanosomes vieille voix vrai yeux
Popular passages
Page 596 - O temps, suspends ton vol ! et vous, heures propices Suspendez votre cours ! Laissez-nous savourer les rapides délices Des plus beaux de nos jours...
Page 448 - Ressentais-je quelque chagrin, je m'étudiais à prendre l'air de la sérénité, même celui de la joie ; j'ai porté le zèle jusqu'à me causer des douleurs volontaires, pour chercher pendant ce temps l'expression du plaisir. Je me suis travaillée avec le même soin et plus de peine, pour réprimer les symptômes d'une joie inattendue. C'est ainsi que j'ai su prendre, sur ma physionomie, cette puissance dont je vous ai vu quelquefois si étonné.
Page 581 - Je ne sais quelles idées vagues et sublimes et infinies me passent au travers de la tète à chaque instant ; le soir surtout, quand je suis, comme à présent, enfermé dans ma cellule, et que je n'entends d'autres bruits que la pluie et les vents. Oui, je le crois, si, pour mon malheur, je trouvais une de ces figures de femme que je rêvais autrefois, je l'aimerais autant que nos cœurs auraient pu aimer, autant que l'homme sur la terre aima jamais. Mon cœur bondit dans ma poitrine, je le sens,...
Page 545 - Vous êtes hardi, lui dit-il, de mettre Lauzun dans votre famille; je souhaite que vous ne vous en repentiez pas. De vos affaires vous en êtes le maître; mais pour...
Page 548 - L'embarras fut l'ignorance, la légèreté, l'inapplication de cette noblesse accoutumée à n'être bonne à rien qu'à se faire tuer, à n'arriver à la guerre que par ancienneté, et à croupir du reste dans la plus mortelle inutilité, qui l'avait livrée à l'oisiveté et au dégoût de toute instruction hors de guerre, par l'incapacité d'état de s'en pouvoir servir à rien.
Page 211 - Gerbe claire mirée en un miroir obscur; Un bouquet, découpant son ombre sur le mur, L'odeur des premiers feux qui semblent feux de joie; Le goût et la saveur succulente d'un fruit, Le rayon de soleil qui me dore la joue, Et l'heure paresseuse où le rêve se joue, Et le petit croissant de lune dans la nuit; Le beau rythme secret de deux strophes égales, Ce qui pour d'autres cœurs est inutile et vain, Le grand calme de l'ombre et le sommeil divin, Les jeux des papillons et le vol des cigales;...
Page 601 - On dirait aussi qu'il est abattu par quelque chagrin secret qu'il ne me dit pas, mais que je crains d'entrevoir. Il n'est pas naturel qu'un jeune homme de cette imagination et de cet âge se confine aussi absolument dans la solitude; il faut qu'il ait perdu, ou par la mort ou autrement, je ne sais quel objet qui cause sa mélancolie si profonde.
Page 540 - Valentinois qui sont venues ici, qui m'ont conté la lassitude où vous étiez et la joie que vous aviez que je m'en allois aujourd'hui. » Il fut fort embarrassé, et je repris la conversation : «Vous avez été chez M. Colbert; en...
Page 596 - Moments précieux et si regrettés! ah! recommencez pour moi votre aimable cours, coulez plus lentement dans mon souvenir, s'il est possible, que vous ne fîtes réellement dans votre fugitive succession.
Page 599 - Rien n'a changé qu'en pis dans ma déplorable situation : la personne que j'aime le plus au monde se débat depuis sept semaines dans les horreurs d'une affreuse agonie, et je suis ici dans l'absolue impossibilité d'aller auprès d'elle et dans les plus durs embarras de tout genre et pour elle et pour moi.