Le Gouvernement de la defense nationale a Tours: trois mois de dictature en province

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Page 89 - Citoyens, Le peuple de Paris a secoué le joug qu'on essayait de lui imposer. Calme, impassible dans sa force, il a attendu, sans crainte comme sans provocation, les fous éhontés qui voulaient toucher à la République.
Page 72 - Habitants de Paris, Nous nous adressons encore à vous, à votre raison et à votre patriotisme, et nous espérons que nous serons écoutés. Votre grande cité, qui ne peut vivre que par l'ordre, est profondément troublée dans quelques quartiers; et le trouble de ces quartiers» sans se propager dans les autres, suffit cependant pour y empêcher le retour du travail et de l'aisance.
Page 54 - Comité central, qui avait émis un avis contraire, déclare qu'il se rallie à la résolution suivante : :. u 11 sera établi, tout autour des quartiers que doit occuper l'ennemi, une série de barricades propres à isoler complètement cette partie de la ville. Les habitants de la région circonscrite dans ces limites devront l'évacuer immédiatement.
Page 179 - Ce n'est pas assez. Hier, pendant que chacun devait être au travail ou au feu, les chefs de légion délibéraient pour substituer un nouveau système d'organisation à celui que j'avais adopté, afin de suppléer à l'imprévoyance de leur autorité toujours mobile et mal obéie. Il résulta de leur conciliabule un projet au moment où il fallait des hommes, et une déclaration de principes au moment où il fallait des actes. « Mon indignation les ramena à d'autres pensées, et ils...
Page 32 - ... quand, profitant de son reste de force, elle traite avec l'ennemi au lieu de subir une reddition à merci, au dehors, on accuse le gouvernement de la défense nationale de coupable légèreté, on le dénonce, on le rejette. Que la France nous juge, nous et ceux qui nous comblaient hier de témoignages d'amitié et de respect, et qui aujourd'hui nous insultent! Nous ne relèverions pas leurs attaques si le devoir ne nous commandait de tenir jusqu'à la dernière heure, d'une main ferme, le gouvernail...
Page 335 - Une Association est établie pour procurer un point central de communication et de coopération entre les ouvriers des différents pays aspirant au même but, savoir: le concours mutuel, le progrès et le complet affranchissement de la classe ouvrière.
Page 98 - Citoyens et soldats, Le plus grand attentat qui se puisse commettre chez un peuple qui veut être libre, une révolte ouverte contre la souveraineté nationale, ajoute en ce moment comme un nouveau désastre à tous les maux de la patrie. Des criminels, des insensés au lendemain de nos revers, quand l'étranger s'éloignait à peine de nos champs ravagés, n'ont pas craint deporter dans ce Paris qu'ils prétendent honorer et défendre plus que le désordre et la ruine, le déshonneur.
Page 356 - Le prolétariat en face de la menace permanente de ses droits, de la négation absolue de toutes ses légitimes aspirations, de la ruine de la patrie et de toutes ses espérances, a compris qu'il était de son devoir impérieux et de son droit absolu de prendre en main ses destinées et d'en assurer le triomphe en s'emparant du pouvoir.
Page 75 - Ils résistent par la force à la garde nationale et à l'armée. Voulez-vous le souffrir? Voulez-vous sous les yeux de l'étranger, prêt à profiter de nos discordes, abandonner Paris à la sédition? Si vous ne l'étouffez pas dans son germe, c'en est fait de la république et peut-être de la France ! Vous avez leur sort entre vos mains. Le gouvernement a voulu que vos armes vous fussent laissées.
Page 23 - ... repos pour réunir, dans les tristes circonstances où se trouve le pays, une Assemblée nationale. « Nous avons demandé des explications à Paris et gardé le silence, attendant pour vous parler l'arrivée promise d'un membre du Gouvernement, auquel nous étions déterminés à remettre nos pouvoirs.

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