Amo, dit le bergery in was combler leurs stion y enfl yeuxğlenmenin suparalel Tetire eft le moyen qu'on les écoute mieux. Je ne les entends plus auffi o que tu chances. Ce nouveau recueil doit être recherché par tous les amateurs de la fable. Il leur offrira une lecture charmante. Ce que j'en ai cité ax du flatter le goût des vrais connoiffeurs. Its favent eo noien il eft difficile de réaffir dans ce genre. Le fuccès de Florian n'en eft que plus flatteur. Peut-être ce recueil eft-il le titre le plus précieux & le plus durable de fa gloire littéraire. On trouve au frontispice la gravure de l'auteur & chaque livre eft enrichi d'une figure en taille douce. Le mot de L'Enigme du dernier N°. eft le premier jour de l'an; celui Logogryphe eft tambour. La nuit du jour de l'an, a Sophie. Par Ladmiral. Année alloit finir; le dernier de fes jours Avoit va s'écliper fon aurore derniere Le nouvel an déjà commençoir fa carriere, Et je dormois encor dans le fein des amours. Qu'il eft doux de pouvoir dire enfemblera fa belle, Bon foir & bonne nuit, bonhe année & bonjour! Et de trancher tous deux, d'un à l'autre fidele Et les ailes du tems & celles déli lamour! 169 Il eft, dit-on › un terme à fout dans cette vie, L'inftant qui vient de naître a paffé fans retour: Oh! non vil n'en eft pasipo ma tendre Sophie, Il n'en fera jamais à mon fidelemambour. Jadis, fans les compter, je laiffais chaque année Naître, expirer auffi, renaître tour à tour Mais celle-là du moins; fera toujours comptée, Qui toujours doit fervir de date à notre amour. Et maintenant, les jours, les mois & les années Peuvent recommencer & terminer leurs cours; Laiffon paffer les ans, les mois & les journées, Mais ne laiffons jamais s'échapper les amours Envoi de l'ode fur la mort de Chabanon, inférée dans le N°. VI de ce Journal, page 23'5 à Madame Behotte Chabanon, fa belle-four & fa plus tendre amie. Par SAINT- ANGE. Vous, dont l'amitié touchante Fair fon éloge par vos pleurs Bien mieux que les accens de ma lyre impuif fante 19 Voyez au moins dans mes douleurs, D'un cœur aimé de lui le fouvenir fidele. Sa perte, je le fais, vous est toujours nouvelle De ces vers confacrés à ces mânes cheris Qui mieux que vous a mérité l'hommage? Si ces rares, talens vivent dans fes écrits De la belle ame en vous on retrouve l'image. LE RENDEZ-VOUS CHAMPÊTRE., Sujet tiré de L'HELOISE de Jean-Jacques Rouffeau. PRès du lac de Geneve eft un riant féjour, Que chériflent Palès, Bacchus, Flore & Ambur: Saint Preux, fon jeune maître, en formant fa raison, De l'amour y mêla la premiere leçon. Saint Preux courut les mers, & revint plus épris ; Mais la nymphe à fes vœux déformais fut révéche. Un matin, fur te tac, ils étoient à la pêche. «Que l'afpe&,dit l'amant, eft beau, majeftueux! ས Voyez, dans le lointain, le Rhône impétueus: « Près du lac il s'arrête, & fa marche douteufe Craint d'en troubler l'azur par une onde bour beuse'; « Une chaîne de monts égaux, correfpondans, « Offre, ailleurs, un lit far à fes flots mugiffans. Du beau pays de Vaud la rive enchantereffe Rappelle l'âge d'or des bergers de la Grece: « Sur les côteaux fleuris, parés de toutes parts i a Folâtrent les Sylvains, les Dryades épars; « Les vaffaux de Cérès, jufques fur les montagnes, Sans trouble & fans ennui, cultivent ses campagnes. « Près de là, tels pays, d'entraves affiégé, Le plaifir de la pêche & du changeant tableau De rochers escarpés où l'on n'a plus d'afyle. Trois nerveux bateliers, faifans de vains efforts, Luttoient, depuis une heure, à trente pas de bords: Pour furcroît de malheur, la nymphe, évanouie, De l'extrême péril empruntant du courage, L'afyle où les pêcheurs dépoferent Julie, rent. Les préfens de Comus font d'un goût admirable, Surtout loin des jaloux, pour deux amans à tas ble; Le dîné fut fuccint, mais plein de volupté. Par un vœu plus preffant, Saint Preux, follicité, Engage, en attendant que l'onde foit tranquille, Julie à visiter un folitaire afyle; Uae oche où jadis rêvant feul à l'amour > Quel plaifir de revoir un mont délicieux, Par les fombres détours d'un fentier peu certain L'afyle aux tendres cœurs offroit des agrémens, De fable & de cailloux parfemoient les cam Ici, le noir fapin affrontoit les hivers, Le chêne offroit à l'aigle un trône dans les airs. traite Jufqu'aux fauvages fruits qui pendoient fus On eût dit, à les voir errer dans ce réduit, Idole de mon cœur, dit Saint-Preux empreffé, « Ces vers paffionnés de Pétrarque & du Taffe, «Peignent nos premiers feux, mon espoir, ma difgrace. « Quoi donc, en votre cœur, un lieu fi plein de yous, |