Curiosités de l'histoire de France, Volume 2; Volume 12; Volume 16

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Delahays, 1858 - 747 pages
 

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Popular passages

Page 329 - ... à l'exécration publique les tyrans déguisés sous le nom de Patriotes; qui est prêt à mourir pour cette doctrine impudemment traitée de parricide; et qui mourra content de n'avoir plus sous les yeux l'avilissement d'une grande Nation , réduite par ses fautes à choisir entre Coblentz et les Jacobins, entre les Autrichiens et Brissot.
Page 209 - Cela est vrai, elle a les yeux petits, mais elle les a pleins de feu, les plus brillants, les plus perçants du monde, les plus touchants qu'on puisse voir.
Page 317 - ... les leur dira, et beaucoup de mépris pour ceux qui les diront sans les croire. Mais je veux faire savoir à tous les lecteurs qui ne sont pas aveuglés par leurs passions, ou par celles d'autrui, que je n'ai, et que je n'eus jamais aucun rapport politique direct ou indirect avec aucun ministre; que je n'en connais particulièrement aucun; que je ne vais à aucun club; que je n'appartiens à aucune société, à aucune personne, à aucun parti; et que je défie qui que ce puisse être de prouver...
Page 352 - Sont réputés ennemis du peuple ceux qui auront provoqué le rétablissement de la royauté ou cherché à avilir ou à dissoudre la Convention nationale et le gouvernement révolutionnaire et républicain dont elle est le centre...
Page 325 - Je n'ai paru même à ma section que lorsque des affaires vraiment publiques et ma qualité de citoyen exigeaient de moi un vœu. Inconnu et pauvre et content de l'être, je vivais dans la retraite, dans l'étude et dans l'amitié. La seule vue des maux dont ces corporations sont la cause, et le silence de beaucoup d'hommes, trop timides, qui le voyaient et qui n'osaient le dire, m'a pu faire renoncer sitôt à ma paisible obscurité.
Page 331 - Affligé des maux que je voyais et de ceux que je prévoyais, j'ai, dans le cours de la Révolution, publié de temps en temps des réflexions que je croyais utiles, et je n'ai point changé d'opinion. Cette franchise, qui n'a rien empêché, ne m'a valu que beaucoup de haines,- de persécutions et de calomnies. Aussi suis-je bien déterminé à me tenir toujours à l'écart, ne prenant aucune part active aux affaires publiques, et me bornant dans ma solitude à faire pour la liberté, la tranquillité...
Page 329 - ... sa férocité royaliste à sa férocité démagogique, et, à l'aide de ce parallèle, lui ont assuré une place parmi les imposteurs les plus lâches et les plus versatiles qui aient jamais rampé autour de la puissance, et trai.
Page 296 - Marat était de la plus petite stature; à peine avait-il cinq pieds de haut. Il était néanmoins taillé en force, sans être gros ni gras; il avait les épaules et l'estomac larges, le ventre mince, les cuisses courtes et écartées, les jambes cambrées, les bras forts, et il les agitait avec vigueur et grâce. Sur un col assez court il portait une tête d'un caractère...
Page 350 - Peuple français , notamment dans les journées des 28 février 1791 et 10 août 1792; et encore, en conspirant dans la maison d'arrêt dite Lazare, à l'effet de s'évader et de dissoudre, par le meurtre et l'assassinat des Représentants du Peuple, , et notamment des membres des Comités de Salut public et de Sûreté générale, le gouvernement républicain et rétablir la royauté...
Page 345 - Avant que de ses deux moitiés, Ce vers que je commence, ait atteint la dernière, Peut-être en ces murs effrayés, Le messager de mort, noir recruteur des ombres, Escorté d'infâmes soldats, Remplira de mon nom ces longs corridors sombres Il était huit heures du matin; on appela André Chénier, et la pièce n'a pas été achevée.

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