Conditions pour Abonnement. Le prix de la Soufcription de l'Esprit des Journaux, pris à Liege & à Bruxelles, eft de 24 liv. argent de France, pour l'année entiere, que l'on paiera en foufcrivant. Le prix de chaque Volume fera de 50 fols pour les perfonnes qui n'auront pas foufcrit. On s'adreffera à Liege, chez J. J. Tutot, Imprieur Libraire, Propriétaire du journal, près SaintHubert; à M. Maujs, Officier au Bureau des Poftes. Impériales pour toute l'Allemagne. A Bruxelles, au Bureau de l'Esprit des Journaux, sue de la Magdelaine; à M. Horgnies, Expéditeur des Gazettes étrangeres, pour tous les Pays-Bas Autrichiens; shez B. Lefrancq, Libraire. A Roterdam, chez Bronkhorst, Libraire. A Amfterdam, chez Van Harrevelt, dans le Kalvef traat, & B. Vlam, Libraires. A La Haye, chez Goffe & Detune, Libraires, pour soute la Hollande. A Pragues, chez Wolfgand-Gerle, Libraire. Vienne, chez Graffer, Libraire. A Hambourg, chez Virchaux, Libraire, pour toure l'Allemagne & le Nord. A Paris, chez Valade, Imprimeur-Libraire, rue des No Noyers, vis-à-vis Saint-Yves, pour toute la France, au prix de 27 liv. pour Paris, & de 33 pour les Pro vinces, rendu franc de port par-tout le Royaume. A Metz, chez Gerlacke, Libraire, pour toute la Lorraine. On s'adreffera chez les mêmes pour le Journal Hiftorique & Politique, 52 cahiers de 48 pag, chacun par an, qui paroît régulièrement une fois chaque semaine. La Soufcription eft de 12 liv. de France. On pourra adreffer les différentes pieces que l'on defireroit faire paroltre dans l'Esprit des Journaux, à Ma Horgnies à Bruxelles; à M Mauff à Liege L'ESPRIT DES JOURNAUX. Viz du Dauphin, pere de Louis XV, écrite fur les mémoires de la cour, enrichie des écrits du même prince; par M. l'abbé PROYART, des académies d'Angers, de Montauban, d'Offembourg & de Rome, principal du college royal du Puy. Aux dépens de l'auteur, & fe vend à Paris, cour des Capucins, rue St. Honoré; la veuve Hériffant, imprimeur-libraire, rue neuve Notre-Dame; & Barrois jeune, libraire, quai des Auguftins. 2 vol. in-12. comprenant 828 pages. 1782. A le peine la France & l'humanité eurentelles perdu l'éleve de Fénelon, qu'on publia un récueil abrégé de fes vertus; & dans moins de deux années, cet ouvrage, fruit de quelques jours d'un travail précipité, non-feulement eut quatre éditions, mais fut traduit en plufieurs langues. Dès-lors on ne ceffa de de 2502451 mander l'hiftoire complette de ce grand prince. Nous avons, à la honte de l'efprit humain (remarquoit Voltaire il y a trente ans) cent volumes contre Louis XIV..., & pas un feul qui faffe connoître les vertus du duc de Bourgogne qui auroit mérité d'être célébré, quand il n'eût été que particulier. (*) » Je me félicite, dit M. l'abbé Proyart, de » me trouver, par les circonstances, à portée de remplir enfin aujourd'hui les vœux formés depuis fi long-tems par la nation; & » j'ofe efpérer (fi je fais bien juger de l'im portance du fujet que j'ai traité) que le pu»blic recevra la Vie du Dauphin, pere de » Louis XV, avec autant d'empreffement qu'il » a reçu celle du Dauphin pere du roi. « (**) » C'eft M. l'abbé Soldini, confeffeur de Louis XVI, qui m'a communiqué les écrits » les plus précieux qu'on trouvera dans le corps de cet ouvrage; & c'eft de feu Mme. la Dauphine, mere du roi, qu'il les tenoit. Je fuis charmé, Monfieur, ( me mandoit ce n. refpectable eccléfiaftique dans une lettre écrite » de Verfailles le 19 juillet 1774) que M. (*) Cet illuftre écrivain devoir fentir l'extrême infufffance du petit recueil dont nous venons de faire mention, puifque fans doute il le connoifloit & qu'il n'en parloit point. (**) Nous avons eu le plaifir de rendre compte de cette Vie, dont M. l'abbé Proyart ef également l'auseur. Voyez le journal d'avril 1773, page ; & fuir. » Darchevêque de Paris) vous ait adresse à moi, "parce que perfonne n'eft plus en état de vous fa "tisfaire, & ne s'y portera avec plus de zele. J'ai raffemblé, fous les yeux & par les ordres de » Mme. la Dauphine, tout ce qu'elle avoit con» cernant la vie & la mort de Mgr. le Dauphin.... » J'ai encore quelques autres écrits que Mme. la » Dauphine m'avoit remis, les croyant de Mgr. le » Dauphin, parce qu'ils font écrits de fa main, * & qu'ils fe trouvoient parmi fes papiers les plus n fecrets; mais ils font d'un autre Dauphin, de »ce fameux éleve de Fénelon, pere du feu roi. On » ne peut rien imaginer de plus intéressant, & je » pense qu'ils ne pourroient que faire un très-bon » effet a la fuite de votre ouvrage u.... Le biographe a mis auffi à contribution un manufcrit de la bibliotheque de M. l'abbé du Terney, confeffeur de Mme. Louife, quelques écrits particuliers de Mme. de Maintenon, de l'immortel archevêque de Cambrai, des abbés de Choify & de Fleury, le recueil des vertus du prince par fon confeffeur, & que nous avons déja cité; enfin, pour la partie militaire, il s'eft attaché aux mémoires du marquis de Quincy & du maréchal de Berwick, fans nėgliger les autres hiftoriens contemporains, foit François, foit étrangers. M. l'abbé Proyart a divifé fon ouvrage en cinq livres, où il repréfente fucceffivement dans le Dauphin les difpofitions d'un digne éleve de Fénelon, les talens d'un habile général, les vues & les travaux d'un grand prince, les vertus de l'homme & la perfection du chrétien, |