Jean-Jacques Rousseau: sa vie et ses ouvrages, Volume 2Charpentier, 1875 |
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... siècle ou plutôt contre la civilisation moderne . Il proscrit le théâtre comme il proscrit les arts , la lit- térature et même le commerce et l'industrie ' . Rousseau a peur d'une bonne moitié au moins des mouvements du cœur et de l ...
... siècle ou plutôt contre la civilisation moderne . Il proscrit le théâtre comme il proscrit les arts , la lit- térature et même le commerce et l'industrie ' . Rousseau a peur d'une bonne moitié au moins des mouvements du cœur et de l ...
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... siècle . Le débat en effet s'est engagé dans ces deux siècles , prenant dans chaque siècle la forme du temps au dix - septième siècle , il est entre les théologiens ; au dix - huitième , entre les philoso- phes . Un des confidents , et ...
... siècle . Le débat en effet s'est engagé dans ces deux siècles , prenant dans chaque siècle la forme du temps au dix - septième siècle , il est entre les théologiens ; au dix - huitième , entre les philoso- phes . Un des confidents , et ...
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... siècle ; je ne puis pas en faire un plus grand éloge . Dans ce traité , le prince de Conti est fort sévère contre le théâtre ; mais , jusque dans la sévérité du censeur , on retrouve l'expérience de l'homme qui a beaucoup connu et ...
... siècle ; je ne puis pas en faire un plus grand éloge . Dans ce traité , le prince de Conti est fort sévère contre le théâtre ; mais , jusque dans la sévérité du censeur , on retrouve l'expérience de l'homme qui a beaucoup connu et ...
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... siècle - ci de justifier la comédie et de la faire passer pour un divertissement qui se pouvait allier avec la dévotion . Les autres siècles étaient plus simples dans le bien et dans le mal . Ceux qui faisaient profession de piété ...
... siècle - ci de justifier la comédie et de la faire passer pour un divertissement qui se pouvait allier avec la dévotion . Les autres siècles étaient plus simples dans le bien et dans le mal . Ceux qui faisaient profession de piété ...
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... siècle , et le père Porée lui - même a quelque chose de cette doctrine . Comme on ne sa- vait plus amuser le public , on prétendait l'instruire et on attribuait à la comédie un mérite qu'elle ne doit pas avoir , afin de remplacer le ...
... siècle , et le père Porée lui - même a quelque chose de cette doctrine . Comme on ne sa- vait plus amuser le public , on prétendait l'instruire et on attribuait à la comédie un mérite qu'elle ne doit pas avoir , afin de remplacer le ...
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Common terms and phrases
aimer âme Aristote besoin Bossuet Boufflers c'est-à-dire c'était casuistes cause charme choses chrétienne citoyen cœur Coindet comédie conscience Contrat social croire croit croyait d'Alembert d'être devoir Dieu dire dit-il dix-huitième siècle doctrine doit donner éducation effet élever Émile enfants esprit État famille fant femme Fénelon filles frivole goût gouvernement hommes honnête humaine idées j'ai Jean-Jacques Rousseau jours l'âme l'amour l'autre l'éducation l'Église l'Emile l'enfant l'esprit l'homme l'idée lettres liberté littérature livre Louis XIV lui-même madame d'Épinay madame de Luxembourg madame de Maintenon madame Necker Malesherbes ment mère mieux mœurs monde moral nature parler passions pensée père Porée personne peuple philosophe plaisir plaisirs Platon poëte Port-Royal précepteur prince de Conti pudeur qu'un raison règle religion religion civile rien Robinson Rous saint Augustin seau sentiments sera seulement société soin Sophie souvent souveraineté spectacles surtout théâtre tion trouve vanité vérité vertu veut vicaire savoyard vice voilà volonté Voltaire voulait
Popular passages
Page 247 - rassemble autour de moi l'innombrable foule de mes semblables; qu'ils gémissent de mes indignités, qu'ils rougissent de mes misères! Que chacun d'eux découvre à son tour son cœur au pied de ton trône avec la même sincérité, et puis, qu'un seul te dise, s'il l'ose : Je fus meilleur que cet homme-là !
Page 372 - de la personne particulière de chaque contractant, cet acte d'association produit un corps moral et collectif, composé d'autant de membres que l'assemblée a de voix; lequel reçoit de ce même acte son unité, son moi commun, sa vie et sa volonté. Cette personne publique, qui se forme ainsi par l'union de toutes les autres, prenait autrefois le nom de cite,
Page 189 - La grâce Ne descend pas toujours avec même efficace; Après certains moments que perdent nos langueurs, Elle quitte ces traits qui pénètrent les cœurs; Le nôtre s'endurcit, la repousse, l'égare : Le bras qui la versait en devient plus avare, Et cette sainte ardeur qui doit porter au bien Tombe plus rarement ou n'opère plus rien.
Page 201 - détruisant, foulant aux pieds tout ce que les hommes respectent, ils ôtent aux affligés la dernière consolation de leur misère, aux puissants et aux riches le seul frein de leurs passions; ils arrachent du fond des cœurs le remords du crime, l'espoir de la vertu, et
Page 201 - la morale, quoiqu'elle procède de l'âme et n'ait pas besoin d'être révélée, ne peut pourtant point se passer d'une croyance surnaturelle pour fin et pour sanction. «Fuyez ceux qui, sous prétexte d'expliquer la nature, sèment dans les cœurs des hommes de désolantes doctrines, et dont le scepticisme apparent est cent fois plus
Page 363 - la liberté ne se maintient qu'à l'appui de la servitude ? Peutêtre. Les deux excès se touchent. Tout ce qui n'est point dans la nature a ses inconvénients, et la société civile plus que tout le reste Il ya telles positions malheureuses où l'on ne peut conserver sa
Page 87 - mieux dénaturer l'homme, lui ôter son existence absolue pour lui en donner une relative, et transporter le moi dans l'unité commune ; en sorte que chaque particulier ne se croie plus un, mais partie de l'unité, et ne soit plus sensible que
Page 373 - en état de changer pour ainsi dire la nature humaine, de transformer chaque individu, qui par lui-même est un tout parfait et solitaire, en partie d'un plus grand tout dont cet in1. L'expropriation pour cause d'utilité publique ne détruit pas le droit de propriété, puisque l'expropriation doit
Page 344 - semblait déployer à mes yeux une magnificence toujours nouvelle. L'or des genêts et la pourpre des bruyères frappaient mes yeux d'un luxe qui touchait mon cœur. La majesté des arbres qui me couvraient de leur ombre, la délicatesse des arbustes qui m'environnaient, l'étonnante variété
Page 209 - Ne sont-ce pas, dit-il, les femmes qui ruinent ou qui soutiennent les maisons, qui règlent tout le détail des choses domestiques, et qui par conséquent décident de ce qui touche le plus à tout le genre humain? Il faut donc, dans l'intérêt des familles et dans l'intérêt de l'État, « qui n'est que l'assemblage de toutes les familles,