Études révolutionnaires: Camille Desmoulins et Roch Marcandier. La presse révolutionnaire, Volume 1Dumoulin, 1851 - France |
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Popular passages
Page 257 - Le 9, j'eus des Marseillais à dîner ; nous nous amusâmes assez. Après le dîner, nous fûmes tous chez M. Danton. La mère pleurait; elle était on ne peut plus triste; son petit avait l'air hébété; Danton était résolu; moi, je riais comme une folle. Ils craignaient que l'affaire n'eût pas lieu : quoique je n'en fusse pas du tout sûre, je leur disais, comme si je le savais bien, je leur disais qu'elle aurait lieu.
Page 52 - Citoyens, il n'ya pas un moment à perdre. J'arrive de Versailles. M. Necker est renvoyé. Ce renvoi est le tocsin d'une Saint-Barthélemy de patriotes. Ce soir tous les bataillons suisses et allemands sortiront du Champ de Mars pour nous égorger ; il ne nous reste qu'une ressource, c'est de courir aux armes et de prendre des cocardes pour nous reconnaître.
Page 321 - Pétion et la clique n'étaient que les continuateurs de la faction d'Orléans. Comme depuis longtemps, j'étais devenu suspect à Sillery, qui ne m'a plus invité, je n'ai pu continuer mes observations sur les lieux; mais il m'a été facile de deviner que Louvet, Gorsas et Carra dînaient à mon couvert dans le salon d'Apollon, quand j'ai vu que Louvet avait succédé à ma faveur, que...
Page 67 - ... de philosophes, avec le bâton et la besace ; que dans six mois l'herbe cachera le pavé de la rue Saint-Denis et de la place Maubert, et que nous aurons des couches de melons sur la terrasse des Tuileries, et des carrés d'ognons dans le Palais-Royal.
Page 258 - J'ai su depuis qu'il s'était exposé. Fréron * avait l'air d'être déterminé à périr. « Je suis las de la vie, disait-il, je ne cherche qu'à mourir. » Chaque patrouille qui venait, je croyais les voir pour la dernière fois. J'allai me fourrer dans le salon qui était sans lumière, pour ne point voir tous ces apprêts.
Page 292 - ... de bien plus de quatre degrés, où on sait que la parenté cesse. Et si par maratisme on entend l'exaltation, je défie M. Couthon de me ranger dans ce parti ; car, dans les sept à huit volumes révolutionnaires in-8°...
Page 242 - Je crains que Manuel n'ait fait une » grande faute, en provoquant l'arrêté contre la procession de » la Fête-Dieu. Mon cher Manuel, les Rois sont mûrs, mais » le bon Dieu ne l'est pas encore.
Page 47 - seul sur le champ de bataille et blessé à mort , se » relève de ses mains défaillantes, dresse un trophée » et écrit de son sang : SPARTE A VAINCU...
Page 256 - Camille, ô mon pauvre Camille! que vas-tu devenir? Je n'ai plus la force de respirer. C'est cette nuit, la nuit fatale. Mon Dieu!
Page 65 - XIII mon voisin (1), je l'ai obligé de convenir que je méritais mieux que lui le surnom de Juste. Chaque jour je jouis de l'extase de quelques voyageurs anglais , hollandais ou des PaysBas, qui me contemplent avec admiration ; je vois qu'ils ne peuvent revenir de leur surprise qu'une lanterne ait fait plus en deux jours que tous leurs héros en cent ans. Alors, je ne me tiens pas d'aise , et je m'étonne qu'ils ne m'entendent pas m'écrier : Oui , je suis la reine des lanternes.