L'Esprit des journaux, françois et étrangers, Issue 1

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Valade, 1780 - Periodicals
 

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Popular passages

Page 46 - ... batteries vives et légères ; fusées de chant, où la netteté est égale à la volubilité; murmure intérieur et sourd qui n'est point appréciable à l'oreille, mais très...
Page 62 - Ne souffrez point chez vous de visites d'hommes qui soient d'âge et de sorte à pouvoir être suspects ; et s'il y en vient durant que vous n'aurez point d'autre compagnie, ne faites aucune difficulté de faire mettre vos chevaux au carrosse, et de les quitter en leur faisant excuse de ce que vous avez affaire à sortir...
Page 262 - N'exerça sur les cœurs un plus aimable empire. Mais je parle à l'auteur de ses succès...
Page 50 - CHANSON J'ai couru tous ces bocages, Ces prés, ces monts, ces rivages; Mais je n'ai trouvé pourtant Celle que j'ai poursuivie : Hélas ! qui me l'a ravie, La nymphe que j'aimais tant?
Page 65 - Dieu dans ma condition; dans laquelle toutefois j'ai retranché autant que j'ai pu des dépenses de ma maison, afin de restituer pendant ma vie, chaque année, ce que je pourrais épargner de mes revenus...
Page 252 - S'accoutume aifément aux douceurs du féjour. Comme un concitoyen, on l'accueille, on le fête; II dort , il chante , il fait l'amour , D'affaires , de devoirs , ne remplit point fa tête , Et ne fe plaint jamais de la lenteur du jour.
Page 13 - ... de la pâte ; .tirent les extrémités des membres affez pour faire craquer toutes les jointures des poignets, des genoux, &c. & tout cela fans que l'on éprouve la moindre fenfation de douleur ; car ces perfonnes font d'une dextérité incroyable pour toutes ces opérations.
Page 45 - Roffignol : les Alouettes , le Serin, le Pinçon , les Fauvettes , la Linotte, le Chardonneret , le Merle commun, le Merle folitaire & le Moqueur d'Amérique fe font écouter avec plaifir lorfque le Roffignol fe tait : les uns ont d'auffi beaux fons , les autres ont le timbre...
Page 233 - Morad avoit été fi long-temps accoutumé au tumulte des affaires, à répondre à la foule emtjreirée des fupplians & des flatteurs, que fa folitude lui devint à charge. L'ennui fe répandit fur fon loifir , dont les heures s'écouloient avec une lenteur accablante. Il voyoit avec regret le foleil en fe levant , forcer fes yeux à s'ouvrir à un nouveau jour, dont il ne favoit comment remplir la durée. Il envioit le fort du fauvage, errant dans les forêts , à qui les befoins de la Nature ne...

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