La Philosophie positive: revue, Volume 20

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G. Baillière, 1878 - Positivism
 

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Popular passages

Page 192 - Gloire à Dieu au plus haut des cieux , et paix sur la terre « aux hommes de bonne volonté , chéris de Dieu ! » • La piété des fidèles a transformé cette grotte en une chapelle.
Page 235 - ... généralisation, c'est l'universalité. Les frontières morales sont abaissées entre les peuples. Ils sentent désormais, non-seulement la concordance de leurs intérêts, mais la solidarité de leur imagination et de leur intelligence. Cette histoire universelle de l'art, comment la faire, sinon en récoltant des faits, des dates, des particularités de toute sorte, qui aident à comprendre les différentes époques, les différents pays, les génies différents, et surtout à saisir les analogies...
Page 443 - La physiologie nous montre que, sauf la différence et la complexité plus grande des phénomènes, le cerveau est l'organe de l'intelligence au même titre que le cœur est l'organe de la circulation, que le larynx est l'organe de la voix. Nous...
Page 285 - C'est l'indépendance qui est ancienne, c'est le despotisme qui est moderne , a dit énergiquement madame de Staël ; et dans ce seul mot elle a retracé toute notre histoire, et l'histoire de toute l'Europe. Il n'ya point lieu de séparer la destinée de l'Espagne de cette destinée commune; sa situation présente, si nouvelle en apparence, n'est point non plus une nouveauté pour elle. Plus d'une fois son beau soleil s'est levé sur des générations d'hommes libres , et ce qu'elle fait apparaître...
Page 277 - ... engendrent les religions ou l'idée d'un certain régime de l'univers; on sait avec quel soin les institutions politiques et religieuses furent conservées et transmises; et l'on voit quel immense accroissement reçoit par là le fonds commun. Le troisième domaine, celui de la poésie et des beaux-arts, offre le même spectacle; il s'y forme à la fois des procédés et des modèles; il faut savoir les procédés et il faut étudier les modèles; ainsi s'établit la tradition du beau. Enfin...
Page 432 - Tous lea phénomènes, en un mot, qui apparaissent dans un être vivant retrouvent leurs lois en dehors de lui, de sorte qu'on pourrait dire que toutes les manifestations de la vie se composent de phénomènes empruntés, quant à leur nature, au monde cosmique extérieur, mais...
Page 457 - ... l'absence du commerce, de l'industrie, du mouvement d'esprit, la nullité ou la rareté des communications matérielles et intellectuelles resserrent leur pensée dans un horizon à peu près aussi borné que celui qu'embrasse leur vue, comment une grande société pourrait-elle subsister? Quelles idées, quelles relations, quels intérêts en seraient le lien et l'aliment? La seule société qui soit possible alors est une société étroite, locale, comme l'esprit et la vie de ses membres.
Page 432 - Il n'apparaît pas, en un mot, dans l'être vivant, un seul phénomène qui ne retrouve ses lois en dehors de lui. De sorte qu'on pourrait dire que toutes les manifestations de la vie se composent de phénomènes empruntés, quant à leur nature, au monde cosmique extérieur, mais seulement manifestés...
Page 443 - Ici nous avons voulu seulement poser un terme du problème, et montrer qu'il faut renoncer à l'opinion que le cerveau forme une exception dans l'organisme, qu'il est le substratum de l'intelligence et non son organe. Cette idée est non-seulement une conception surannée, mais c'est une conception antiscientifique, nuisible aux progrès de la physiologie et de la psychologie. Comment comprendre en effet qu'un appareil quelconque du domaine de la nature brute ou vivante puisse être le siége d'un...
Page 278 - Aussi, en vertu des propriétés inhérentes aux sociétés humaines, s'est-il organisé de lui-même, et at-il opéré les grands changements qui signalent l'histoire. Les sociétés sont stationnaires quand la somme de ce qui doit être appris reste la même; elles rétrogradent quand cette somme diminue; elles avancent quand cette somme grossit.

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