Mémoires du comte Joseph de Puisaye ...: qui pourront servir à l'histoire du parti royaliste françois durant la dernière révolution, Volume 4Harper et Company, 1806 - France |
Other editions - View all
Common terms and phrases
agens de Londres Angleterre armées armes assez auroient auroit avoient avoit Beauvais Boishardy Bollet Botidoux Boursault braves Bretagne Brothier Canclaux cause Chantreau Charette chefs Chevalier Chevalier de Boishardy choses Chouans circonstances Comité Central Comité de Salut Comte Comte d'Artois conduite confiance connoissance connoître Conseil contre-révolution Convention Cormatin Côtes du Nord courage d'Allegre débarquement départemens députés devoient devoit différens dispositions division donner doute émigrés ennemis étoient étoit eût faisoient faisoit falloit forces fût Général Humbert Gouvernement Anglois guerre habitans Hoche insurgés j'ai j'avois j'étois Jersey JOSEPH DE PUISAYE l'Angleterre l'armée laisser lettre long-temps Louis XVII ment Messieurs mille hommes Ministres Monsieur Morbihan moyens n'avoient n'avoit n'étoit Nantes négociations officiers ordres paix pays personne pourroit pouvoient pouvoir preuve Princes François provinces Puisaye qu'à Quibéron Régent républicains république révolution royalistes s'étoient Salut Public secours secret sentimens seroient seroit seul SILZ soldats Solihac Stofflet succès talens Tinteniac tion trêve troupes Vendée
Popular passages
Page 79 - ... se voit privé du moyen le plus noble, le « plus sûr et le plus favorable à ses intérêts d'aller vous « rejoindre. L'Espagne, le descendant de Louis XIV et de « Philippe V, a fait sa paix, et désormais les sollicitations « pour transporter le Roi à la Vendée par la Méditerranée...
Page 162 - Toutes les personnes connues dans les arrondisaemens des armées de l'Ouest^ des côtes de Brest et des côtes de Cherbourg, sous le nom de rebelles de la Vendée et de chouans, qui déposeront leurs armes dans le mois qui suivra le jour de la publication du présent décret, ne seront ni inquiétées ni recherchées dans la suite pour le fait de leur révolte.
Page 284 - La confiance qu'ont fait naître aux représentans du peuple près les armées des côtes de Brest et de Cherbourg...
Page 287 - Camarades et amis , vous verrez par les pièces ci-jointes qu'il est question entre l'armée catholique et royale de Bretagne et celle de la république, établie dans cette même province, d'une trêve, d'une suspension d'hostilités. Vous avez déjà dû recevoir tout ce qui concerne cette affaire qui devient de la plus grande importance; mais comme il pourrait se faire que nos exprès aient été retardés, je prends le parti, à mon passage à Vitré, de vous envoyer un double de cette expédition...
Page 168 - Massacrerez-vous les familles de vos frères vainqueurs de l'Europe, plutôt que de vous unir à eux pour partager leur gloire? Non, l'éclair de la vérité a frappé vos regards; déjà plusieurs d'entre vous sont rentrés et la sécurité a été le prix de leur confiance. Revenez tous : que les foyers de chacun de vous deviennent sûrs et paisibles ; que l'abondance renaisse, que les champs se cultivent; que les communications se rétablissent; ne songeons plus qu'à nous venger ensemble de l'ennemi...
Page 288 - Bretagne d'une manière plus énergique que dans aucune partie de la France , si ce n'est la Vendée qui n'offre plus actuellement qu'une terre couverte de cadavres et de sang. Nos braves et immortels royalistes prouvent depuis deux ans l'impuissance des baïonnettes contre l'opinion. Ici le même sentiment se déploie : notre général en chef , l'ayant...
Page 287 - Bretagne et celle de la république, établie dans cette même province, d'une trêve, d'une suspension d'hostilités. Vous avez déjà dû recevoir tout ce qui concerne cette affaire qui devient de la plus grande importance; mais comme il pourrait se faire que nos exprès aient été retardés, je prends le parti, à mon passage à Vitré, de vous envoyer un double de cette expédition , afin que vous soyez bien au fait de tout ce qui se passe. » Je vais causer avec vous , comme avec des amis ,...
Page 79 - ... plus sûr et le plus favorable à ses intérêts, d'aller vous rejoindre. L'Espagne, le descendant de Louis XIV et de Philippe V, a fait sa paix ; et désormais les sollicitations pour transporter le roi à la Vendée par la Méditerranée sont vaines; il ne nous reste donc que les Anglais; c'est eux qui nous porteront en France, si, comme il ya tout à parier, nous ne pouvons obtenir des vaisseaux russes de se charger de cette noble entreprise.
Page 258 - ... assignats , de rien livrer à la république , tandis qu'ils forment, pour leur propre compte, des magasins immenses. Nous ne pouvons douter qu'ils n'aient réussi à pervertir l'esprit des campagnes, lorque tous les jours on répète à nos soldats : Nous n'avons rien pour les bleus : nous gardons nos grains et nos denrées pour nos bons Chouans qui rétabliront la religion et le roi. Et il est de fait que les campagnes regorgent de grains , alors que nos malheureux soldats se passent de pain....
Page 67 - Rappelez-vous que s'il avait nu punir, il aurait su régner. » Vous reconnaîtrez à Londres que Puisaye est l'homme de Pitt ; j'en suis fâché , mais cela est à craindre. Cependant mettez-vous en garde contre ses ennemis, ils outrent ses torts : il a du mérite , beaucoup de talens , nous en avons besoin ; et malgré son fédéralisme , je le crois pur royaliste ; mais il faut le mettre auprès de Charette , cela est bien essentiel.