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Faites oises) au-dessus du niveau de la Mer :

Observatoire de PARIS.

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Quelques pluies dans le courant du mois, ont fait pousser les recoupes de foin plus qu'on n'auroit osé l'espérer d'après la sécheresse obstinée de cette année. Les blés noirs et les avoines semées pour fourrages ou pour grains, sont en général prospères. Les pommes de terre sont belles, et la pousse des colza a bien réussi.

Le rendement en grain des blés, surtout des blés d'automne, est plus considérable qu'on ne l'avoit cru d'abord. Le prix des fourrages tend à diminuer. Les chaleurs sont revenues dans les derniers jours du mois.

idem.

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idem.

18

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23

idem.

24

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26

19o 12'.

Déclinaison de l'aiguille aimantée à

idem. l'Observatoire de Genève, le 31 août

cl. nua.

idem.

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sol.nua.

Température d'un Puits de 34 pieds,

30

le 31 août

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RAPPORT FAIT au grand-CONSEIL DU CANTON DE VAUD, SUR PLUSIEURS PÉTITIONS ADRESSÉES A CE CORPS, RELATIVES

A L'INSTITUTION D'HOSPICES PUBLICS, EN FAVEUR DE DIVERSES CLASSES D'INDIGENS; par M. le Prof. GINDROZ. Publié par ordre du Grand-Conseil; Lausanne, juillet

1832.

(Les questions relatives à la convenance et au mode d'application des secours publics, sont au nombre des plus graves dont les Gouvernemens puissent avoir à s'occuper. Le bien-être du corps social entier qui est confié à leurs soins, est intéressé à la juste solution de ces questions. C'est donc avec empressement que nous soumettons à nos lecteurs un travail consciencieux sur ce sujet, fait dans un pays très-bien administré, par un comité d'hommes éclairés, et dont les résultats sont présentés par le Rapporteur avec beaucoup de clarté et une haute raison. On n'oubliera pas, en le lisant, qu'il concerne une des populations les plus prospères et les plus avancées dans la civilisation, que puisse offrir la famille européenne; ce point de vue est nécessaire pour apprécier jusqu'à quel point les raisonnemens contenus dans le rapport sont applicables à d'autres populations).

Littérature. Juillet 1833.

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«La bienfaisance est une des vertus dont les habitans de notre pays paraissent sentir le plus vivement l'importance; rarement on la réclame en vain au milieu de nous; les secours vont au-devant des pauvres, ils les cherchent, et quelquefois même ils les créent. Le voyageur qui étudie nos institutions et nos mœurs publiques et privées, s'étonne de trouver, au sein d'un petit peuple, un si grand nombre d'établissemens charitables: non-seulement l'État et les communes distribuent des secours abondans, mais la bienfaisance privée déploie surtout une générosité et une habileté que rien ne peut fatiguer. Sociétés pour les indigens, pour les malades, pour les incurables, pour les femmes en couche, écoles de charité, asiles pour les enfans pauvres et pour les orphelins, ces institutions sont réparties sur tous les points du Canton. Ajoutez-y encore les caisses d'épargne destinées à prévenir le malheur futur; ajoutez-y ces collectes, ces souscriptions qui ne se font jamais attendre, dès qu'un accident imprévu a frappé quelque contrée ou un seul citoyen. Certes, s'il est un pays où la pauvreté, les maladies, toutes les infortunes trouvent de la sympathie et une commisération libérale, c'est notre pays. Eh bien, Messieurs, aujourd'hui, de toutes les parties de notre pays s'élève comme un cri de détresse. Quarante-quatre municipalités, organes des sentimens, nous dirions presque de la misère publique, implorent votre secours; et, au tableau que nous venons de tracer, elles opposent, comme un effrayant contraste, le spectacle de l'indigence qui augmente toutes les années en étendue, en variété et en intensité; tous les âges de la vie offrent des traits à leur tableau; ici, l'on vous parle

d'enfans élevés par leurs parens à l'école du vice et de l'immoralité, ou abandonnés et misés à la folle enchère, comme des objets de rebut; là, on vous montre des hommes dans la force de l'âge livrés à la paresse et au vagabondage, et que l'on voudrait soumettre à un travail sévère; partout, des vieillards, des infirmes pour lesquels on implore un asile. >>

« Notre pays offre donc un étrange spectacle: une bienfaisance publique et privée sans cesse croissante et une misère qui la surpasse toujours. Ce contraste est plein d'instruction, et nous vous prions de ne pas l'oublier dans la suite de cette discussion. Mais un peuple qui se trouve dans une position pareille, ne peut pas la supporter long-temps; ce malaise, s'il était prolongé, deviendrait intolérable; il faut y porter remède. Telle est la pensée qui a inspiré toutes les pétitions dont nous sommes appelés à vous entretenir. >>

« Les autorités qui s'adressent à vous, ont observé sous des aspects différens le mal grave que nous avons signalé; les uns l'ont vu dans son ensemble, dans sa profondeur, et dans les résultats dont il nous menace; les autres n'en ont saisi qu'un seul côté. Cette diversité de points de vue devait amener plusieurs propositions différentes, et votre commission s'est demandée d'abord si la tâche qu'elle avait à remplir lui imposait le devoir d'examiner tous ces détails; mais elle n'a point hésité à penser que telle n'était pas sa mission. En effet, malgré la variété des points de vue où les pétitionnaires se sont placés, malgré la divergence correspondante des plans proposés, on découvre aisément quelques idées principales dominantes, un but commun, les mêmes pensées et les mêmes désirs. »

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