L'Année littéraire, ou, Suite des lettres sur quelques écrits de ce temps, Volumes 1-21777 - French literature |
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Common terms and phrases
adreffe affez affure aifément ainfi auffi auroit auteurs avoient avoit Azélie c'eft C'eſt caufe ceffe chofe cœur Comédie connoiffances connoître Cyrus Daphnis devoit difcours différens diftinguer efprits enfans enfuite eſt étoient étoit Evêque fagacité fage faint faint Auguftin fans doute fçait fcène fciences feconde fecours fecret fein femble femme fenfible fens fent feroit fervir feul fiècle fieur fille fimple fimplicité fingulière fituation Flamine fociété foible foin foit fous fouvent François ftyle fuccès fuis fuite fuivant fujet fur-tout Gebelin genre goût grace Grecs hommes j'ai jufqu'à l'Abbé Maury L'ANNÉE LITTÉRAIRE l'auteur l'efprit l'Eglife l'hiftoire laiffe lettres Libraire lorfqu'il lorfque Louis XIV Maréchal de Noailles ment Monfieur Monticourt n'eft n'étoit néceffaire Norville obfervations ouvrage paffe paffion paroît perfonne Pérou Péruviens Philofophe pièces Pifarre plaifir Pline plufieurs Poëme Poëte pouvoit préfente prefque propofe puiffe raifon refte s'eft Suzette teur théâtre Théocrite tion traits Voltaire Xénophon Zéliskar Zuma
Popular passages
Page 170 - L'imperfection de cet Ouvrage a pris » fa fource dans un grand nombre de caufes » diverfes. On n'eut pas le temps d'être fcru» puleux fur le choix des travailleurs...
Page 89 - SIRE , en vérité , mon bonhomme de père ouvrirait de grands yeux » s'il me voyait dans un char , auprès du plus grand roi de la terre. Il faut avouer que Voire Majesté traite bien son maçon et son jardinier.
Page 339 - Roi ne se leveroit si je n'allois tirer son ri« deau^ et ce seroit un sacrilége si une autre que moi » entroit dans la chambre de la Reine quand ils sont « au lit. Dernièrement la lampe s'étoit éteinte, parce « que j'en avois répandu la moitié. Je ne...
Page 345 - forcé à faire des recherches très-pénibles dans tout « le cours de notre histoire ; et j'ai enfin trouvé, après « avoir parcouru le règne de tous nos rois, que le « goût que M. le Dauphin marque déjà pour les « chiens vient en droite ligne du roi Dagobert. Il « est vrai qu'une chronique scandaleuse porte qu'un « beau jour, après avoir dit un adieu fort tendre à « ceux qu'il avoit, il les fit noyer dans le Rhin. Mais « une histoire bien plus fidèle...
Page 335 - Louville, il auroit exorcisé la berline, les « mules, les jumens, et tout ce qui s'ensuit. » Autre particularité du même genre. Le Roi, revenant de la chasse, essuya sans aucune frayeur un orage accompagné de tonnerre : ses gentilshommes avoient tous à la main une petite clochette des Indes , à laquelle ils attribuoient la vertu de les préserver. Les Espagnols craignoient si fort le tonnerre, que Philippe dans cette occasion leur parut avoir le courage d'un héros. '* Il sembloit en même...
Page 171 - D'autres, mal payés, nous en donnèrent, comme on dit, pour notre argent... Il y en eut qui remirent toute leur besogne à des espèces de tartares qui s'en chargèrent pour la moitié du prix qu'ils avaient perçu...
Page 5 - Eh quoi ! ce sou peine te semble-t-il pas meilleur que ceux de la Perse ? — Non, nous avons en Perse une voie plus simple et plus courte pour apaiser la faim': il ne nous faut que du pain et de la viande sans apprêt; au lieu que vous, qui tendez au même but, vous vous égarez çà et là, et vous n'arrivez qu'avec peine, même longtemps après nous. — Mais, mon fils , nous ne sommes pas fâchés de nous égarer ainsi : tu connaîtras ce plaisir quand tu auras goûté de nos mets. — Cependant...
Page 273 - était nu et dépouillé sur la croix , parce qu'il » était tombé entre les mains des larrons. Voulant » condamner la vanité des pompes funèbres, il ne » voulut point de flambeaux à ses funérailles , pas » même les flambeaux du ciel ; enfin il fut mis dans » un sépulcre de pierre , pour nous apprendre que » tout mort qu'il était , il avait encore horreur de » la mollesse. « Ce même prédicateur ayant , une autre année, le même sujet à traiter (la Passion), crut produire le plus...
Page 204 - Livre ne peun manquer d'être très- utile, non -feulement aux jeunes gens , mais encore à tous ceux qui veulent écrire purement en Latin, & lire les anciens Auteurs avec aflez d'intelligence, pour femir la propriété, l'énergie & la délicatefle de leurs exprefllons.
Page 344 - L'avenir sembloit présent aux yeux de sa politique. On sera étonné de lui voir prédire presque toutes les infortunes de l'Etat; on le sera encore plus de voir qu'il en dévoiloit les causes, et que ces maux ne seroient point arrivés s'il avoit eu autant d'influence dans les résolutions que de courage à dire les vérités les plus affligeantes quand elles pouvoient être utiles.