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TROISIE' ME REGLE.

Les maladies de l'ame ne se guérissent pas par la feule contrainte.

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page 25

- I. Ette Régle défend aux Curez d'ufer de paroles piquantes. 2. Lettres du Roy - Charles IX. à fon Ambaffadeur auprés de l'Empereur, dans lesquelles il déclare qu'il portera fes Sujets à fe foumettre à ce que le Concile de Trente décidera; mais qu'il les portera par douceur & par perfuafions, ayant expérimenté par les malheurs paffez, combien la force & les armes y avoient peu fervi. 3. L'éxemple de Théodofe. 4. Sentimens de S. Bafile. 5. Preuves de cette Régle par la converfion de foixante mille Huguenots, ramenez à l'Eglife par le S. Evêque de Genève, & par fon prédéceffeur.

6. Si l'on inftruifoit les Huguenots dans la vérité, & avec charité & douceur, ils revien– droient en foule à l'Eglife. 7. Les Conciles dépofent l'Evêque qui ne travaille pas à la converfion des hérétiques qui font dans fon Diocéfe. 8. Saint Jean Chryfoftome éloigne de la charge de Pafteur, celuy qui ignore la doctrine faine de l'Eglife. 9. Sentimens de Saint Augustin fur cette troifiéme Régle.

10. Cette Régle n'exclud pas la fainte févérité des Loix des Princes Chrêtiens, contre la malice des hérétiques. 11. Les difputes entre les Catholiques, dans la matière de la Religion,

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empêchent la converfion des hérétiques. 12. Il ne faut jamais propofer aux hérétiques, pour dogme de Foy, ce qui ne l'eft pas. 13. La prévention contre la doctrine de l'Eglife, eft horrible dans l'efprit des Huguenots: je veux dire, qu'il eft plus difficile de leur perfuader, que I'Eglife ne croit pas les faux dogmes qu'ils s'imaginent qu'elle croit, que non pas de leur perfuader la véritable doctrine que l'Eglife enfeigne. 14.Mé thode de S. Auguftin,

QUATRIEME REGLE.

Vn Curé doit veiller continuellement pour le falut de fes Paroiffiens.

page 35

LE caractére d'un Pafteur, felon. S. Paul,

c'eft la vigilance. 2. Les obligations à cette vigilance. 3. Les grands maux qui arrivent dans une Paroiffe, pour ne pas veiller. 4. Les Curez ne font du bien qu'en veillant à tout. §. Les preuves de cette vérité par l'Evangile.

6. Cette vigilance doit s'étendre à tout, & toûjours. 7. On preffe les Curez par le foin qu'ils ont du temporel de leur Cure. 8. L'éxemple de N. S. JESUS-CHRIST. 9. Sentimens de S. Jean Chryfoftome en ce fujet. 10. Comparaifons dont il fe fert afin de perfuader le foin & la. vigilance à tout. I. Les Payens même ont reconnu la néceffité de la vigilance dans les Supérieurs. 12. La marque d'un véritable & d'un faux Pasteur, felon les fentimens de S. Jean Chryfofto

me.

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CINQUIE'ME REGLE

Vn Curé doit faire une bonne provifion de patience.

page 46 Reuves de cette Régle. 2. Exemple de

S. Jean Chryfoftome en ce fujet. 3. Ra fons de cette Régle. 4. Nôtre Seigneur JesusCHRIST foûtient les Pafteurs qui ont une patience d'agneaux; & il abandonne ceux qui ont des dents de loups. 5. Les Pasteurs patiens gagnent tous leurs Paroiffiens à Jesus-CHRIST. 6. La patience chrêtienne des Curez, comparée au Sang des Martyrs. 7. La converfion de S. Paul donnée pour preuve & pour éxemple.

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8. Il faut qu'un Curé ait une patience de fer & de bronze. 9. Sentimens de notre Saint, & de S. Auguftin. 10. Le grand courage d'un Paftcur eft principalement dans une grande patience. 11. Notre Seigneur JESUS-CHRIST a eu pour S. Paul une patience qui doit fervir d'in ftruction pour tous les Pafteurs, & de confolation aux plus grands pécheurs. 12. La patience de S Paul pour gagner les ames à JESUS-CHRIST. 13. L'éxemple de J. C. même. La comparaison de la mére poule, dont il fe fert. 14. Cette comparaifon cft le tableau d'un véritable Pasteur, qui a toûjours les bras & le cœur ouvert pour recevoir & pour loger tous fes Paroiffiens, nonobftant toutes les contradictions & tous les maux qu'ils luy font.

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SIXIEME RÉGLE.

En Curé doit avoir une prudence prefque univerfelle.

I,

page 62 'Ecriture Sainte dit, que la fcience des Saints, c'eft la prudence. 2. Cette pru

dence eft commandée à tous les Pafteurs dans les Conciles, & par les Saints Péres. 3. Raifons de ce commandement. 4. 11 eft plus facile de conduire un royaume, qu'une feule ame. 5. Combien il eft dangereux d'élire pour Pafteur, un homme faint, s'il n'a de la prudence. 6. Il y a peu de perfonnes capables de bien conduire les

ames.

7. Saint Jean Chryfoftome donne plufieurs grandes maximes de prudence. &, Ces maximes font voir qu'il y a peu de bons Pasteurs.

Les Payens ont enfeigné les mêmes véritez que nôtre Saint. 10. Avantages pour les Curez de fuivre les maximes de Saint Chryfoftome. 11. Quoy que ces maximes foient générales, elles réglent neanmoins plufieurs chofes en partiz culier. 12. Pour fe rendre plus utile dans un fujet fi important, & de fi grande conféquence, on établir fept Régles de Prudence.

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