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réunir dans ce volume onze mémoires ou opuscules par Jui publiés depuis l'hommage qu'il a fait l'année dernière à la bibliothèque de Lyon, d'un volume contenant ses premiers mémoires).

sur

Mémoires du maréchal Suchet, duc d'Albufera, ses campagnes en Espagne, depuis So8 jusqu'en 1814, ecrits par lui-même. Paris, imp. de F. Didot, 1828, 2 vol. in-8.o, avec un atlas in-fol. (donné par Mad, la maréchale Suchet).

Nouveaux mélanges, discours, anecdotes, poésies, par Antony Claudius. Paris et Lyon, 1829, in-18 (donné par M. Billiet, membre du cercle littéraire de Lyon ). '

Nouvelle méthode de grammaire italienne...., par le chevalier Cardelli. Paris et Lyon, 1829, 2 vol. in-18. (donné par l'auteur).

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Scelte di alcuni racconti istorici messi in lingua italiana da Vergani; nuova edizione accresciuta d'una seconda parte, dal cavaliere Don Pio Cardelli...... Parigi. (Lyon, imp. d'Ayné), 1839, in-18. (donné par M. Cardelli ).

Vocabolario poetico, in cui si spiegano le voci ed elocuzioni proprie della poesia italiana...., dal cavaliere Don Pio Cardelli. Parigi (Lyon, imp. de Coque), 1827, in-18. (donné par l'auteur).

Euvre posthume de Lavater, souvenir pour des voyageurs chéris, publié sur le manuscrit signé par l'auteur; orné d'un portrait, d'un fac simile, et précédé d'une notice. Paris, imp. de Selligue, 1829, in-18. ( donné par M. L. B. Billiet, éditeur).

Vie de M. Démia..... Lyon, Rusand, 1829, in-8.0 (donné par M. l'abbé Faillon).

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** M l'abbé Greppo, grand-vicaire de M. l'évêque de Belley, a fait hommage à l'académie de Lyon d'un exemplaire de son excellent Essai sur le système hiéroglyphique de M. Champollion le jeune dont il a été rendu compte dans ce recueil, tom. X, pag. 226–231. M. l'abbé Greppo est le petit neveu de M. l'abbé Jean-Baptiste Greppo, chanoine de l'église de St. Paul de Lyon, mort en 1767 et qui fut un des membres les plus assidus et les plus savans de notre académie.

La 4. livraison du tom. VII de la Revue de Paris contient un article de M. Ph. Chasles, sur la Statistique littéraire et intellectuelle de la France, pendant l'année 1828; il résulte des calculs faits par l'auteur de cet article, qu'il est sorti, en 1828, des presses parisiennes 5,601 ouvrages, des presses de province 2,015, ce qui donne un total de 7,616 publications. Dans ce nombre, Lyon figure pour 257 ouvrages, et nous ferons observer qu'aucune autre ville de province n'en a autant publié. Sur les 257 ouvrages sortis des presses lyonnaises, 106, suivant M. Chasles, appartiennent à la théologie, le reste aux autres classes de la bibliographie. M. Chasles, en parlant des publications faites à Avignon, dit, pag. 201, que la Vie du P. Emond Auger a été réimprimée trois fois; plus loin, pag. 230, il dit que cette même Vie a été deux fois réimprimée à Lyon et à Avignon. Il y a ici une contradiction et sans doute uue erreur que nous essayerons de rectifier à l'aide du Journal de l'imprimerie et de la librairie, source à laquelle M. Chasles a dû nécessairement puiser les principaux documens de sa Statistique littéraire. Si l'on doit s'en rapporter à ce journal, il n'a été publié en 1828 que deux ouvrages relatifs au P. Émond Auger : le premier, inscrit sous le n. 2373, est une nouvelle édi

1 On le vend chez Laurent, libraire, place St-Pierre.

tion de sa vie, composée par le P. Jean Dorigny, sortie des presses de F. Seguin, imprimeur à Avignon, et formant un vol. in-12 de 16 feuilles 1/2; le second a pour titre : Notice sur Emond Auger; Lyon. imprim. de J.-M. Barret, 1828, in-8.° d'une feuille trois-quarts. Cette notice, composée par M. Pericaud aîné, de l'académie de Lyon, est un extrait ou plutôt un tiré à part, mais avec des additions, d'un article inséré dans les Archives du Rhône, tom. VII, pag. 100-122. Quant à la vie d'Auger, par Dorigny, nous ne croyons pas qu'elle ait été réimprimée depuis 1816, date de l'edition originale donnée à Lyon, jusqu'en 1728, date de la nouvelle édition, publiée à Avignon. De tels ouvrages ne sont destinés qu'à un fort petit nombre de lecteurs, et obtiennent fort rarement les honneurs d'une réimpression. M. Chasles s'est donc trompé quand il a dit, pag. 201 de son article, que la Vie d'Auger avait été trois fois réimprimée, et quand il a dit, pag. 230, qu'elle avait été deux fois réimprimée à Lyon et à Avignon, il a bien évidemment confondu la Vie d'Auger, par Dorigny, réimprimée à Avignon, 1828, avec la notice sur ce jésuite, publiée la même année à Lyon, par M. Pericaud, et qui a été tirée seulement à 75 exemplaires, qui n'ont pas été mis en vente.

en

EXTRAIT DES CHRONIQUES DU VII. SIÈCLE. Notice biographique sur Ebroïn, maire du palais de Neustrie. Lyon, imprim. de G. Rossary, 1829, in-8.o de viii et 16 pages (tiré à 25 exemplaires).

L'auteur de cet opuscule nous apprend dans sa préface, que les journaux ayant annoncé la prochaine représentation du Maire du palais, tragédie de M. Ancelot, qui fut jouée pour la première fois sur le théâtre français, le 16 avril 1823, il se mit, pour tirer plus de fruit du spec

tacle annoncé, à étudier dans ses plus petits détails l'histoire d'Ebroïn et celle des temps où il a vécu ; il compulsa une foule d'écrits divers, tels que chroniques, vies de saints, fragmens historiques, etc., entassés dans le volumineux recueil de Don Bouquet; il puisa, dit-il, dans ce chaos, et non sans peine, tout ce que les auteurs contemporains nous ont laissé sur ce personnage fameux. C'est à cette circonstance que cet extrait doit le jour; nous n'en ferons point une analyse, parce que les principaux faits de la vie d'Ebroïn sont connus de tous ceux qui ont lu l'histoire de France, mais nous mettrons sous les yeux de nos lecteurs le passage suivant, qui offre un intérêt local.

"..... Puissant ministre d'un prince faible, et maître de tout le royaume, Ebroïn ne mettait plus de frein à sa cruauté. Un seigneur franc, nommé Hermanfroy, dont il menaçait les jours, après l'avoir dépouillé de ses biens, affranchit la Gaule de cette sanglante domination. Un jour de dimanche de l'année 681, au moment où le maire du palais se rendait à Matines, Hermanfroy, qui s'était mis en embuscade auprès de l'église, avec quelques-uns de ses compagnons, se précipita sur lui et le tua. On ajoute que le meurtrier prit aussitôt la fuite avec ses trésors, et qu'il se retira en Austrasie auprès de Pepin. Il y avait alors dans une petite île de la province de

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1 Chronique d'Adon. Voici le texte latin qui est remarquable par son énergie Erat tunc temporis vir oculis cœcatus, unus de » illis quibus Ebroinus effoderat lumina, in insula lugdunensis provin»ciæ quæ Barbara dicitur. Qui cum nocturno tempore super ripam » Sicannæ fluminis, orandi gratia, residerct, audivit navigantium impetum et magna vi brachiorum contra impetum fluminis insurgentium; cumque interrogaret quo navigium illud tenderet, vox in ejus auribus percrebuit: Ebroinus est, quem ad vulcaniam ollam » deferimus: ibi enim facti sui poenas luet. Hoc ille vir audivit » ut sciret quam pœnam persecutores justorum sentiunt. »

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»

Lyon (P'Ile-Barbe sur la Saône), un homme qu'Ebroïn avait privé de la vue; cet infortuné faisait sa prière au bord de l'eau, au moment où son persécuteur tombait sous les coups d'Hermanfroy; l'aveugle ayant entendu le bruit d'une barque, demanda aux rameurs de quel côté ils se dirigeaient : Nous conduisons Ebroin dans les demeures enflammées, répondit une voix effrayante: c'est là qu'il portera la peine due à ses crimes. "

On lit l'annonce suivante dans le Journal de la librairie du 31 octobre 1829, sous le n. 6498:

« Le plaisant discours et advertissement aux nouvelles mariées pour ce bien et proprement comporter la premiere nuict de leurs nopces recité à un balet par un jeune homme lyonnois le jour du jeudy dernier. In-18 de 4 neuvièmes de feuille. Imp. de Pinard, à Paris.

Tiré à 60 exemplaires, sans millésime, ayant pour adresse: A Lyon. »

La notice biographique sur M. Vandeuvre que nous avons donnée, tom. X, pag. 427-433, est due à M. Nault, procureur-général près la cour royale de Dijon. C'est ce que vient de nous apprendre un de nos correspondans de cette dernière ville, du journal de laquelle nous avions extrait cette pièce, M. Nault est du très-petit nombre de nos magistrats qui joignent le goût et le talent des lettres à la pratique et à une profonde connaissance des affaires. Il appartient à l'académie de Dijon, où il a lu en 1826 un excellent rapport sur les Annales du moyen áge, de M. Frantin. Le discours qu'il a prononcé le 3 de ce mois (novembre 1829) à la rentrée de la cour royale dont il dirige le parquet, vient d'être publié le sujet est le courage civil. C'est un discours re

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