Richelieu, Mazarin, la Fronde et le règne de Louis XIV, Volume 2Dufey, 1835 - France |
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affaires Archives de Simancas armes arrêter avaient avoit Béthune bonne bourgeois c'était calvinistes choses Conchine Concino conseil cour couronne d'Espagne déclaration dessein Dieu don Inigo duc d'Epernon duc de Guise duc de Monteleone duc de Nevers dudit Espagnols Etat étoient étoit favori Florentin François gardes gentilshommes gouvernement guerre hauts féodaux Henri Henri IV hommes huguenots Inigo de Cardenas j'ai Jacques Ier jeune jour l'ambassadeur l'autorité l'infante ladite Léonor Galigaï Lettre chiffrée ligue Loudun Louis Louis XIII Louvre Luçon Luynes Madame main maison Majesté Catholique malcontens mandé maréchal d'Ancre maréchal de Bouillon mariage Marie de Médicis Mayenne ment Mercure françois mère mille ministres noblesse pamphlets parlement parlementaires personne peuple Philippe III porte prince de Condé princes du sang princesse réchal réforme régence reine infante reine-mère remontrances résolution reyna Richelieu Rohan royale royaume s'était seigneur seroit sieur prince Sire tion Très-Chrétien très-humble Vendôme Villeroy Vitry
Popular passages
Page 225 - Bonjour, M. le prince; je vais à la chasse, en voulez- vous être?» Il lui répondit: «Votre Majesté m'en excusera, s'il lui plaît.» A cette réponse le roi lui repartit : « Je vais dire à la reine ma mère que j'irai courre un chevreuil dès que j'aurai ouï messe aux Capucins : adieu, M. le prince. « II dit ce que dessus d'une telle façon, et entra dans le cabinet de la reine-mère si gaiement, que ceux qui le virent ont depuis dit qu'il étoit impossible de mieux faire en cette action...
Page 356 - ... les restes de ce misérable corps, ils abattirent aussi la potence et la mirent au feu. Ils faisoient démasquer et crier vive le roi à toutes les princesses, dames et damoiselles qui...
Page 85 - Entraigues , et mis en lumière par M. de Bassompierre , avec un brief catalogue de toutes les choses passées par plusieurs seigneurs et dames de la cour; le tout recherché et escript de la main du dict défunt et présenté aux amateurs de la vertu. Ce cadre prêtoit à la malice. L'auteur se livre à des injures...
Page 226 - A quoi ledit sieur marquis lui repartit : « Nous avons un commandement souverain pour nous assurer de vous, Monseigneur. » Entrant dans la salle préparée pour le mettre, et voyant d'Elbène (qu'il n'aimoit pas) avec tant de gens la hallebarde au poing , il dit : « Hélas ! je suis mort ! » II eut lors une grande appréhension de mourir, laquelle ledit sieur d'Elbène calma en lui disant : « Que tous ceux qu'il voyoit étoient gentilshommes et non pas des meurtriers , lesquels n'avaient autre...
Page 39 - Aussi dans nos maisons, en nos places publiques, Ce ne sont que festins, ce ne sont que musiques De peuples réjouis ; Et que l'astre du jour ou se lève ou se couche, Nous n'avons en la bouche Que le nom de Marie, et le nom de Louis.
Page 356 - Il y eut plusieurs personnes de qualité qui y reçurent des coups de bâton pour ne leur vouloir obéir. Enfin, voyant que les os demeuroient trop long-temps à se réduire en cendres, ils les jetèrent dans la rivière. Il s'en' vit qui s'estimèrent heureux d'avoir fait brûler devant leur porte, qui une main ou un doigt, et d'autres quelques morceaux de chair, pour l'aller porter dans leurs villages. Il y en eut qui vendirent des rognons de moutons deux quarts d'écus, disant que c'étoient ceux...
Page 149 - Jamais la France n'avait offert un spectacle de désolation semblable au désordre qui accompagnait cette guerre civile: il y avait double gouvernement, celui des princes et celui du roi, et par conséquent double impôt, double taille, efforcement de femmes et de filles, ravage des champs, dépouillement des laboureurs.
Page 362 - C'est ma résolution de ne souffrir plus qu'autre que moi commande en mon royaume. J'ai donné ordre à ce qui est nécessaire pour votre voyage, et commandé à La Curée de vous accompagner : vous aurez de mes nouvelles étant arrivée à Blois.
Page 329 - Vitry, montant vers le roi, lui dit qu'il n'avoit pu arrêter vif le maréchal d'Ancre; et Sa Majesté, le recevant de bon œil et l'embrassant, lui dit : «Allez donner ordre que le mal ne soit tombé que sur lui. » Cependant le roi est prié de se montrer par la fenêtre à la noblesse et à ceux qui étoient dans la cour, lesquels désiroient le voir.
Page 361 - J'ignore, dit-elle, si mes actions ont déplu au roi mon fils, et si elles lui déplaisent, elles me sont odieuses aussi. J'espère qu'il connoîtra un jour qu'elles lui ont été utiles. Quant au pauvre Goncino, je plains son âme et la forme qu'on a fait prendre au roi pour l'en délivrer.