ERRATAS Dans l'article de M. Carles, publié page 70 et intitulé: Recherche de la gélatine dans les pastilles et les pâtes de gomme, une erreur typographique qui a échappé à la correction nous a fait dire que les vraies pastilles de gomme se dissolvent en quelques secondes; il faut lire en quelques minutes. Dans l'article publié par M. Barnouvin, page 67, sous le titre : Action de l'iode sur l'acide gallique, il y a lieu de remplacer le mot insoluble, à la première ligne de la page 67, par le mot : instable. Dans le titre d'un article qui devait être intitulé: Dosage de la morphine dans l'opium, et qui a paru page 130, un compositeur mal avisé a mis ; dosage de la margarine; nos lecteurs ont d'eux-mêmes rectifié cette erreur qui a échappé à la correction et qui, d'ailleurs, n'est pas reproduite dans le texte de l'article. Sur la dénutrition chez les plantes; Professeur à la Faculté des sciences de Lyon. Les phénomènes vitaux, conséquences d'actions chimiques, entraînent la désorganisation d'une partie du corps cellulaire et de son contenu; il se produit done, dans la masse vivante, une consommation de matières amenant la désassimilation, et que l'on nomme dénutrition. Habituellement, les produits de désassimilation ou bien constituent de véritables poisons pour le corps cellulaire, ou bien, tout en restant sans action toxique sur lui, en s'amassant dans sa substance, y causent un encombrement peu favorable au jeu du mécanisme vital. D'une façon comme de l'autre, la cellule a intérêt à se débarrasser de ces matériaux. Elle a, pour cela, plusieurs procédés à sa disposition. Si elle présente des surfaces libres, elle les rejette tout simplement dans le milieu ambiant par exosmose, comme cela se produit par le moyen des méats pour l'acide carbonique provenant de la respiration (phénomène de dénutrition et non de nutrition, comme on l'entend dire trop souvent), pour l'eau et les sels expulsés dans la transpiration, enfin pour les toxines et les matières colorées qu'on recueille dans les liquides de culture de certaines bactériacées. Lorsque les choses ne peuvent se passer de cette manière, la cellule répartit ces substances dangereuses entre ses vacuoles, et elles y séjournent jusqu'au moment de leur destruction, à moins qu'elles ne trouvent un réemploi. Chez les végétaux supérieurs, des réservoirs, que nous étudierons en parlant de l'appareil excréteur, sont souvent créés tout spécialement hors du corps cellulaire pour leur élimination : tels sont les glandes et les canaux dits sécréteurs, dans lesquels No 1. JANVIER 1900. 1 |