Aux Souverains Furope. C'est à vous, vous, puissans Monarques, que je dédie cet ouvrage; à vous, qui avez si honorablement et si généreusement recueilli, secouru, protégé'l'Emigration Française ! Vous savez dans quelle tempête disparut le magnanime et infortune' Louis XVI; vous avez admiré l'héroique valeur, l'inébranlable fermeté des Prinauguste famille, au sein des plus ter ces de son ribles adversites; vous avez été les témoins et les justes appréciateurs de la bravoure, du dévoue ment et des infortunes de cette Poblesse fan- memorables se retrace sans cesse à votre et vous otre pensée, confirme dans le dessein où vous êtes de tenir le sceptre d'une main ferme, et de tuer le monstre des révolutions, en donnant à vos peuples des lois sages qui les rendent heureux, et éternisent votre gloire. Illustres Souverains, si la secte demagogique, par qui la France fut bouleversée, se montrait disposée à semer le trouble dans vos เ Etats, soyez plus que jamais unis pour repousser des doctrines corruptrices, et déjouer des manoeuvres perfides qui ne renversent jamais les trônes des rois sans couvrir de débris et de cendres la demeure du riche et la cabane du pauvre. Dieu, dans sa sagesse infinie, vous a insti tues les pasteurs de vos sujets : : n'oubliez jamais 8 puissiez les que le premier des biens dont vous, faire jouir, c'est de les préserver du joug des factions populaires. Puissans Monarques, l'Historien des ÉMIGRÉS FRANÇAIS offre à vos méditations un ouvrage puiserez, dans l'exemple du Pooi-Martyr, la preuve irrécusable qu'il ne suffit pas de vouloir, avec toute la tendrisse où vous d'un coeur coeur pur et pénétré de l'amour du bien, le bonheur de ses peuples, mais que pour réussir dans un si noble dessein, il faut. encore punir quiconque ose se montrer rebelle, sans attendre que le crime enhardi, organisant la révolte d'un bout du royaume à l'autre, ne laisse plus d'autre chance aux amis de la Monarchie que de porter le drapeau royal sur une terre étrangère. Daigne le Ciel soustraire à jamais les humains aux fureurs des revolutions! Il de pend de vous, illustres Souverains, qu'au |