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Careno, à Vienne.

dres,

Chrichton, à Londres.

Moreschi, à Pavie.

Nahumowiez, à St.-Pétersbourg.
Navarro, à Lisbonne.
Nilo, à Lisbonne.

Pearson, à Londres.
Powelle, à Jéna.

Prochaska, à Vienne.

Rayneri, à Saint-Pétersbourg.

Sacco, à Milan.

Cooper-Astley-Pastou, à Lon- Saunders, à Londres.

David, à Rotterdam.
Doucet, à New-York.

Dunglisson (Robley), à Londres.
Dupont, à Bruxelles.
Fabrice, à Altdorf.

Fox, à Londres.

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Saumaret, à Londres.
Scarpa, à Pavie.

Scazmmann, à Friedberg (Vétéravie).

Scherer, à Vienne.
Schiferly, à Berne.
Schwenger, à Breda.
Shultz, à Bruchsal.

Sisco, à Rome.

Simons, à Londres.

Sommerring, à Francfort sur le

Mein.

Soquet, à Turin.

Harrach (le comte Charles de), Stocher, à Londres.

Heisler, à Copenhague.

Hufeland (Chr. W.), à Berlin,
Hunt, à Londres.

Hurtado de Mendoza, à Madrid.
Jaéquemyns, à Dadyzèle (Pays
Bas).
Johnson, à Londres.
Kok, à Bruxelles.

Lavater fils, à Berne.
Mangin, à Constantinople.

Maunoir aîné, à Genève.

Monroy, à Mons.

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Nota. Le Secrétaire général recevra avec reconnaissance l'avis des erreurs qui pourraient s'être glissées dans ce tableau, et les fera rectifier.

DE MÉDECINE,

DE CHIRURGIE ET DE PHARMACIE,

OU

RECUEIL PÉRIODIQUE DES TRAVAUX DE LA SOCIÉTÉ DE MÉDECINE de paris.

La Société de Médecine considère les opinions comme propres à leurs auteurs ; elle n'adopte que les conclusions des rapports.

MÉMOIRES ET OBSERVATIONS.

Extrait du procès-verbal de la séance de la Société de Médecine, du 19 décembre 1828.

La Société arrête qu'elle ne remplira que deux des quatre places d'honoraires vacantes dans son sein; elle nomme MM. JACQUEMIN père et MÉRAT.

Elle désigne pour ses correspondants spéciaux, M. DuPuy, ancien membre résident à Alfort, maintenant direc teur de l'École vétérinaire de Toulouse; et M. BARD, Son associé national, à Beaune,

Elle décide en outre que le sujet du concours ouvert dans son sein par M. Déneux, et qui doit expirer le 31 octobre 1829, sera rappelé dans le Recueil périodique de

ses travaux.

Le secrétaire général, NACQUART.'

Dans la première séance de janvier, la Société décernera les médailles qu'elle accorde annuellement aux auteurs des plus importants Mémoires qu'elle a reçus dans l'année.

Concours ouvert pour 1829.

Un prix de 300 francs dû à la munificence du docteur Déneux, membre résident de la Société, sera décerné à l'auteur du meilleur Mémoire sur la question suivante:

Quelles sont les maladies que la grossesse fait naître, « celles qu'elle guérit, et celles dont elle ne fait que suspendre momentanément la marche? »

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Les Mémoires destinés au concours ouvert sur cette question seront adressés dans les formes académiques, avant le 31 octobre 1829, à M. Nacquart, secrétaire général de la Société, rue Sainte-Avoie, no 39.

MÉMOIRE SUR LE CHOLERA-MORBUS, ET PARTICULIÈREMENT SUR L'EMPLOI ET L'ACTION DE L'OPIUM DANS Cette maladie; par M. H. CHAUFFARD, correspondant spécial de la Société de Médecine de Paris, médecin des hôpitaux d'Avignon.

Imprimé par décision de la Société.

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In omni phlogoseos concursu cum aliis vitiis quibuscumque, prima ratio habenda est inflammationis. STOLL, Aph. 848.

Le choléra-morbus a été plus fréquent dans cette ville, dans l'année 1826, que je ne l'y avais encore vu: sa marche et ses allures ont été plusieurs fois effrayantes, et sa terminaison funeste dans quelques cas. J'ai fait, au sujet de cette maladie, des remarques pratiques dont le développement sera combiné avec les observations sui

vantes.

A un printemps frais et d'une température très variable, ont succédé, pendant le mois de juin, des chaleurs tempérées par la pluie ou par le vent du nord. Au com

mencement de juillet, il ne faisait même pas très chaud; mais tout à coup l'atmosphère s'est embrasée, et pendant la dernière quinzaine de ce mois et tout le mois d'août, une chaleur des plus intenses a régné sans interruption. Les phlegmasies du tube intestinal se sont alors développées endémiquement, se sont compliquées quelquefois d'une irritation sympathique de l'encéphale, ont décidé la mort, du cinquième au vingtième jour chez quelques sujets robustes et chez les enfants, et ont sévi sur les femmes plus que sur les hommes. C'est du 15 août au 15 septembre que j'ai observé des choléras violents et que j'ai acquis une conviction encore plus profonde de leur nature vraiment inflammatoire. Au début ou peu de temps après l'invasion de la maladie, une méthode franchement débilitante avait un grand succès: quelquefois même appelé assez tard, j'ai eu lieu de m'en louer, quoique employée malgré des contre-indications apparentes, telles que la décoloration, le grippement de la face, etc. Quand les sujets étaient énervés par l'intensité de la maladie, la fréquence des vomissements et des déjections alvines, l'opium m'a présenté une ressource extrêmement précieuse. J'y recourais encore dans les rechutes, le malade étant trop épuisé par la nature et la gravité des accidents, par les saignées antérieures, pour qu'on revînt à celles-ci. Le moment de l'employer était surtout marqué par le refroidissement considérable de toute la périphérie cutanée. Tant que la peau était sèche et chaude, tant que l'orgasme général du sang et la phlegmasie locale n'avaient point été courageusement combattus, ce remède, au lieu de réussir, gonflait le ventre davantage, le rendait plus douloureux, portait le sang à la tête, occasionnait des rêvasseries, etc.

Je ne donnerai pas d'exemples de choléras guéris simplement par les bains et les antiphlogistiques; cela

n'apprendrait rien qui ne soit tres connu. Dn a douze adultes et autant d'enfants ont et parfaitement retabiss par ce traitement. Piusieurs jours apres la cessation des symptomes, lis se trouvaient encore soumis au regime vegetal, car le bouilion gras n etait pas méme alors molfeusif et rappelait quelquefois des vomissements.

Lorsque le mal paraissait rebelle, apres l'adminis tration préalable des antiphlogistiques, ou conjointement avec ces moyens, opium était prescrit à doses mesurées selon l'age des sujets. Ainsi, aux enfants a le manuelle ou âgés de trois ou quatre ans, je donnais, matin et soir, par cuillerées, une solution gommeuse avec du laudanum, depuis deux gouttes jusqu'à six. A cette dose, les évacuations diminuaient immédiatement, ou bien au bout de deux ou trois jours et suivant une marche progressive. On frictionnait quelquefois la région épigastrique avec du laudanum pur, on la couvrait de fomentations émollientes anodines, de cataplasmes de farine de graine de lin arrosés avec cette liqueur. J'ai ainsi guéri douze à quinze enfants, dont quelques uns dans une position facheuse; froids, décolorés, le ventre sensible, les vomissements et les déjections par le has continuels, verts, jaunes, fétides, etc. En voici un seul exemple; d'autres ne diraient rien de plus.

Le fils de M. Achard, moulinier, âgé de six ans, atteint depuis quelques jours d'un léger dérangement d'estomac, est pris tout à coup, dans la nuit, de vomissements continuels et de déjections alvines simultanées. On m'appelle de grand matin. Habitude extérieure du corps froide et décolorée, face jaune, profondément altérée, toute souffrante, langue pâle et sèche, gémissements plaintifs, défaillances longues et fréquentes,

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