La comédie italienne en France et les théâtres de la foire et du boulevard (1570-1791)

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Éditions de la Revue bleue, 1902 - Actors - 235 pages
 

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Popular passages

Page 225 - Tout Citoyen pourra élever un Théâtre public, et y faire représenter des pièces de tous les genres , en faisant, préalablement à l'établissement de son théâtre , sa déclaration à la Municipalité des lieux.
Page 189 - J'ai guetté dans le cœur humain toutes les niches différentes où peut se cacher l'amour, lorsqu'il craint de se montrer, et chacune de mes comédies a pour objet de le faire sortir d'une de ces niches...
Page 189 - Chez mes confrères, l'amour est en querelle avec ce qui l'environne, et finit par être heureux malgré les opposants ; chez moi, il n'est en querelle qu'avec lui seul, et finit par être heureux malgré lui.
Page 182 - Parce que les richesses ne font que multiplier les besoins des hommes. Les pauvres ne travaillent que pour avoir le nécessaire; mais les riches travaillent pour le superflu, qui n'a point de bornes chez eux, à cause de l'ambition, du luxe et de la vanité qui les dévorent; le travail et l'indigence naissent chez eux de leur propre opulence.
Page 12 - Français qui les voulaient aller voir jouer, où il y avait tel concours et affluence de peuple, que les quatre meilleurs prédicateurs de Paris n'en avaient pas trestous ensemble autant quand ils prêchaient.
Page 197 - D'où je conclus que les Français n'ont point de musique et n'en peuvent avoir«, ou que, si jamais ils en ont une, ce sera tant pis pour eux.
Page 67 - C'est un commissaire qui ne va pas le train des autres, et qui s'humanise avec les marchands. Pour lors le boulanger le fournit de pain, pour avoir la liberté de ne pas faire le poids. Le boucher de viande, pour vendre en assurance de la vache pour du bœuf. Le cabaretier de vin pour pouvoir...
Page 127 - N'allons pas plus avant, demeurons, ma mignonne, Je ne me soutiens plus, la force m'abandonne, Mes yeux sont étonnés du monde que je voi : Pourquoi faut-il, hélas! qu'il ne soit pas chez moi' ! A quelque temps de là, Le Sage et d'Orneval donnaient en commun les• Funérailles de la Foire.
Page 213 - Un regard de ma belle Fait dans mon tendre cœur A la peine cruelle Succéder le bonheur Dans une tour obscure Un roi puissant languit ; Son serviteur gémit De sa triste aventure. RICHARD. C'est Blondel ! Ah, grands dieux ! (Il continue la romance : ) Si Marguerite était ici, J
Page 141 - Arlequin commence par lui jeter bas d'un revers de main le chapeau à plumet qu'il a insolemment sur la tête : « Chapeau bas devant ton père, quand tes deux aînés sont dans leur devoir. Ne- croit-il pas avoir été formé d'une pierre plus précieuse que les autres? Mon gentilhomme, un peu de modestie ; tout ton talent sera de savoir tuer, pour tuer ceux qui voudront tuer tes frères et les troubler dans leurs respectables professions.

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