Carnet de la sabretache: revue d'histoire militaire rétrospective

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Berger-Levrault et cie., 1912 - France

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Page 34 - Un fléau terrible détruit nos armées. C'est le troupeau de femmes et de filles qui sont à leur suite. Il faut compter qu'il y en a autant que de soldats. Les casernes et les cantonnemens en sont engorgés , ' la dissolution des mœurs y est à son comble.
Page 35 - Dans la huitaine du jour de la promulgation du présent décret, les généraux, les chefs de brigade, les chefs de bataillon el tous autres chefs feront congédier des cantonnements et des camps toutes les femmes inutiles au service des armées.
Page 547 - ... je suis, rebuté partout et traité comme étranger dans la patrie que j'espérais retrouver. J'ai été voir à Tours MM. Crémieux, Glais-Bizoin et l'amiral Fourichon, sans pouvoir même obtenir d'eux de mourir pour cette France, pour ce malheureux pays que j'aime plus que tout au monde. «J'ai demandé, mais en vain, à servir comme simple volontaire , perdu dans la foule , ignoré , sous un nom supposé. » Je me suis présenté chez le général d'Aurelle , il ne m'a pas reçu.
Page 546 - J'étais occupé à dicter des ordres à un de mes aides de camp , lorsqu'on vint me prévenir que quelqu'un me demandait un moment d'entretien particulier. La carte portait le nom du colonel Lutheroth , ce nom m'était inconnu. Cet étranger ayant refusé d'expliquer à mon chef d'état-major le motif de sa visite, je descendis au bout d'un instant. Comme je n'avais aucune pièce pour le recevoir sans témoin, l'entretien eut lieu dans l'escalier même d'un petit rendez-vous de chasse où était...
Page 34 - ... femmes dans les casernes ; au point qu'il n'y avait pas une place vide pour les nouveaux corps qui revenaient de l'armée de Dumouriez. Nous insistons sur ce point, parce que l'armée est perdue, si vous n'apportez le plus prompt remède à ce principe de dissolution.
Page 622 - ... pas fermé l'œil ; je suis couché sur le carreau : les mouches, les punaises, les fourmis, les cousins, tous les insectes nous dévorent, et vingt fois chaque jour je regrette notre charmante chaumière. Je t'en prie, ma chère amie, ne t'en défais pas. Adieu, ma bonne Thérésia, les larmes inondent mon papier. Les souvenirs les plus doux de ta bonté, de notre amour, l'espoir de te retrouver toujours aimable, toujours fidèle, d'embrasser ma chère fille, soutiennent seuls l'infortuné TALLIEN.
Page 34 - L'abus n'est point facile à détruire; nous, vos députés, ne le pourrions peut-être pas sans l'autorité d'une loi très forte et très menaçante. Celle qui existe aujourd'hui est pour eux ; elle prescrit de loger les femmes des soldats mariés; à les entendre, ils le sont tous. A Douai, où nous avons vu, dans un temps, la garnison réduite à...
Page 417 - Antoine-Marie d'Hozier de Sérigny, chevalier, Juge d'armes de la noblesse de France, et en cette qualité commissaire du Roi pour certifier à Sa Majesté la noblesse des...
Page 546 - Rappelez vos souvenirs : c'est moi qui ai commencé votre carrière ; voulez-vous m'aider à finir la mienne ? A ces mots, un souvenir de ma jeunesse illumina mon esprit, et me reporta bien loin en arrière à une époque plus heureuse. « Si vous saviez, continua-t-il, combien j'ai souffert dans mon exil ! Éloigné...
Page 202 - L'attaque •dont je donnai le signal commença sur tous les points. Dans ces entrefaites, une batterie polonaise , qui -depuis quelques instants avait pris position sur un mamelon qui se trouvait à trois ou quatre cents toises en -arrière du terrain qu'occupaient en ce moment mes troupes, faisait un feu assez soutenu sur la redoute, et •d'un autre côté, un corps de cavalerie, commandé par le roi de Naples, se portait sur ma droite dans un vaste champ qui me séparait du bois par lequel devait...

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