Oeuvres de Robespierre

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A. Faure, 1867 - France - 346 pages

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Page 272 - DROITS DE L'HOMME ET DU CITOYEN Le peuple Français, convaincu que l'oubli et le mĂ©pris des droits naturels de l'homme, sont les seules causes des malheurs du monde, a rĂ©solu d'exposer dans une dĂ©claration solennelle, ces droits sacrĂ©s et inaliĂ©nables, afin que tous les citoyens pouvant comparer sans cesse les actes du gouvernement avec le but de toute institution sociale, ne se laissent jamais opprimer et avilir par la tyrannie, afin que le peuple ait toujours devant les yeux les bases de sa...‎
Page 307 - Le but du gouvernement constitutionnel est de conserver la RĂ©publique; celui du gouvernement rĂ©volutionnaire est de la fonder. La rĂ©volution est la guerre de la libertĂ© contre ses ennemis; la constitution est le rĂ©gime de la libertĂ© victorieuse et paisible.‎
Page 327 - Et d'ailleurs qu'y at-il entre les prĂȘtres et Dieu ? Les prĂȘtres sont Ă  la morale ce que les charlatans sont Ă  la mĂ©decine.‎
Page 320 - L'idĂ©e de l'Être suprĂȘme et de l'immortalitĂ© de l'Ăąme est un rappel continuel Ă  la justice; elle est donc sociale et rĂ©publicaine. La nature a mis dans l'homme le sentiment du plaisir et de la douleur, qui le force Ă  fuir les objets physiques qui lui sont nuisibles, et Ă  chercher ceux qui lui conviennent. Le chef-d'Ɠuvre de la sociĂ©tĂ© serait de crĂ©er en lui pour les choses morales un instinct rapide qui, sans le secours tardif du raisonnement , le portĂąt Ă  faire le bien et Ă  Ă©viter...‎
Page 123 - Robespierre dans son rapport sur les principes de morale politique qui doivent guider la convention nationale dans l'administration intĂ©rieure de la rĂ©publique...‎
Page 275 - Il ya oppression contre le corps social lorsqu'un seul de ses membres est opprimĂ©. Il ya oppression contre chaque membre lorsque le corps social est opprimĂ©.‎
Page 101 - Oui, je vais conclure, et contre vous; contre vous qui , aprĂšs la rĂ©volution du 10 aoĂ»t , avez voulu conduire Ă  l'Ă©chafaud ceux qui l'ont faite ; contre vous qui n'avez cessĂ© de provoquer la destruction de Paris ; contre vous qui avez voulu sauver le tyran ; contre vous qui avez conspirĂ© avec Dumouriez; contre vous, qui avez poursuivi avec acharnement les mĂȘmes patriotes dont Dumouriez demandait la tĂȘte ; contre vous dont les vengeances criminelles ont provoquĂ© ces mĂȘmes cris d'indignation...‎
Page 327 - Fanatiques, n'espĂ©rez rien de nous. Rappeler les hommes au culte pur de l'Être suprĂȘme, c'est porter un coup mortel au fanatisme. Toutes les fictions disparaissent devant la VĂ©ritĂ© et toutes les folies tombent devant la Raison. Sans contrainte, sans persĂ©cution, toutes les sectes doivent se confondre d'elles-mĂȘmes dans la religion universelle de la Nature.‎
Page 120 - L'athĂ©isme est aristocratique; l'idĂ©e d'un grand ĂȘtre, qui veille sur l'innocence opprimĂ©e, et qui punit le crime triomphant, est toute populaire...‎
Page 146 - ... Ă  souffrir la tyrannie, soit qu'il en secouĂąt violemment le joug, la libertĂ© Ă©tait Ă©galement perdue ; car, par sa rĂ©action , il eĂ»t blessĂ© Ă  mort la rĂ©publique , et, par sa patience, il s'en serait rendu indigne. Aussi, de tous les prodiges de notre rĂ©volution , celui que la postĂ©ritĂ© concevra le moins , c'est que nous ayons pu Ă©chapper Ă  ce danger. GrĂąces immortelles vous soient rendues ! Vous avez sauvĂ© la patrie ; votre dĂ©cret du...‎

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