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!fon Pere & fon Grand Oncle de glorieu fe mémoire, ont toûjours été portées, & le font encore, à avancer les intérêts de Son Alteffe, en ce qui dépend d'Elles autant qu'il eft poffible.

Que s'étant engagées à garantir le Traité fufmentionné de point en point, Elles ne manqueront pas d'avoir des égard particuliers pour ce qui regarde les intérêts dudit Duc de Lorraine, & fes prétentions à une Indemnité juste & raisonnable pour le Duché de Montferrat conformement à l'Article cinquiéme dudit Traité. Que leur intention n'eft nullement qu'on lui faffe le moindre tort touchant fes Droits & Prétentions légitimes, & qu'Elles font prêtes dés à prefent de prendre les mefures néceflaires avec leurs Majeftez Imperiale & Britannique pour régler & défigner un Equivalent convenable pour ledit Duché de Montferrat, & pour la perte que ledit Duc de Lorraine en pourroit avoir fait par fa Non-joüiffance depuis la mort du Duc de Mantouë. Mais files conjonctures prefentes ne fe trouvent pas affez favorables pour défigner ladite Indem nité, leurs Hautes Puiflances déclarent qu'Elles s'intérefferont efficacement avec

leurs

leurs Alliez ponr cette affaire à la Paix générale, afin que ledit Duc en ait toute la fatisfaction & le dédommagement poffibles, dont Son Alteffe peut être fermement affurée. L'Extait de la prefente Réfolution fera mis entre les mains dudit Sr. le Bégue pour fervir en temps & lieu, où il appartient.

Etoit Signé,

FAGEL

SECOND DECRET

De Sa Majesté la Reine de la Grande-Bretagne.

Du 14. May 1711.

e Memoire du Baron de Forftner Con

Le feiller d'Etat, &

feiller d'Etat, & Chambellan de Monfieur le Duc de Lorraine touchant les interêts de fon Maître à l'egard d'un équivalent pour le Duché de Montferrat, ayant été confideré par la Reine, Sa Majefté m'a commandé d'y repondre, qu'El

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: le a déja donné, & reïteré plufieurs fois fes affûrances au dit Duc, qu'Elle fera tout ce, qui depend d'Elle, afin qu'il ait toute la Satisfaction poffible fur les juftes prétentions; qu'Elle continue toujours d'avoir les mêmes fentimens pour Monfieur le Duc de Lorraine, & pour fes interêts, qu'Elle ne manquera pas de lui faire voir les effets de fon Amitié, & de fon eftime particuliere dans toutes les occafions, qui ife prefenteront, & fur tout quand il s'agira de renouveller les Conférences pour un Traité de paix, elle n'oubliera pas de donner des ordres très precis à fes Miniftres d'appuyer en fon nom, & avec les inftances les plus preffantes les demandes. du Duc, afin de lui procurer une Sarisfaction fure & raifonnable: Mais pour ce qui regarde la défignation d'un équivalent dés à prefent, il eft évident, que la fituation des affaires eft devenuë fi incertaine à caufe de la mort de feuë Sa Majefté Imperiale, & d'autres incidens, qu'on ne fçauroit rien faire à cette heure fur ce fujet; mais lorfque le temps fera plus convenable, Sa Majefté fera prête à concourir avec les autres Puiffances intereflées pour regler l'affaire d'un équiva→

lent,

lent, & montrer par là comme en toutes autres chofes le defir, qu'Elle a de procurer le bien, & d'avancer les interêts de Monfieur le Duc de Lorraine, & de toute Sa Maison.

Fait à Whitehal ce 14. Mai 1711.

Etoit Signé,

J. JOHN.

Articles Préliminaires de la part de la France, pour parvenir à une Paix générale.

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e Roi voulant contribuer de tout fon pouvoir au rétabliffement de la Paix générale, Sa Majesté déclare:

I.

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Qu'Elle reconnoîtra la Reine de la Grande-Bretagne en cette qualité, comme auffi la Succeffion de cette Couronne, felon l'établiffement préfent.

I I.

Qu'Elle confentira volontiers & de bonne foi, qu'on prenne toutes les me

fures

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fures juftes & raifonnables, pour empê cher que les Couronnes de France & d'Efpagne ne foient jamais réunies en la Perfonne d'un même Prince; Sa Majesté étant perfuadée qu'une Puiffance fi exceffive feroit contraire au Bien & au Repos de l'Europe.

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L'intention du Roi eft, que tous les Princes & Etats engagez dans cette Guerre, fans aucune exception, trouvent une fatisfaction raifonnable dans le Traité de Paix qui fe fera; Et que le Commerce foit rétabli & maintenu à l'avenir, à l'a vantage de la Grande-Bretagne, de la Hollande, & des autres Nations qui ont accoûtumé de trafiquer.

iv.

Comme le Roi veut auffi maintenir exactement l'obfervation de la Paix, lorsqu'elle aura été conclue; Et l'objet que le Roi fe propose, étant d'affûrer les frontiéres de fon Royaume, fans inquiéter en quelque maniére que ce foit les Etats de fes Voifins, S. M. promet de confentir par le Traité qui fera conclu, que les Hollandois foient mis en poffeffion des Places fortes, qui y feront fpécifiées,

dans

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