Revue des deux mondes

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Au bureau de la Revue des deux mondes., 1904
 

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Popular passages

Page 10 - Je suis le Ténébreux, le Veuf, l'Inconsolé, Le prince d'Aquitaine à la tour abolie : Ma seule Étoile est morte, et mon luth constellé Porte le Soleil noir de la Mélancolie.
Page 497 - Nous sommes ici par la volonté du peuple. Nous n'en sortirons que par la force des baïonnettes ». Le 24 juin, le clergé, conformément à son vote du 19, rejoint le tiers état pour délibérer en commun.
Page 653 - Dans la formation et composition des lots, on doit éviter, autant que possible, de morceler les héritages et de diviser les exploitations; et il convient de faire entrer dans chaque lot, s'il se peut, la même quantité de meubles, d'immeubles, de droits ou de créances de même nature et valeur.
Page 181 - Les syndicats professionnels ont exclusivement pour objet l'étude et la défense des intérêts économiques, industriels, commerciaux et agricoles.
Page 556 - ... avec magnificence , et elle montrait de loin aux étrangers qui étaient sur la mer, de nouveaux ornements d'architecture qui s'élevaient jusqu'au ciel. Toute la côte retentissait des cris des ouvriers et des coups de marteau ; les pierres étaient suspendues en l'air par des grues avec des cordes.
Page 551 - Son port et toute son action étaient dignes de son rang ; son casque tout couvert de plumes couleur de feu, avait une grâce incomparable ; et jamais un air plus libre, ni plus guerrier, n'a mis un mortel au-dessus des autres hommes.
Page 174 - ... le navire sans se rendre à bord, sont réputés déserteurs et punis de quinze jours à six mois de prison. Cette peinc sera de quinze jours à deux mois pour les déserteurs âgés de moins de vingt et un ans.
Page 839 - Oui, mon oncle, c'est moi dont ils ont fait périr le père, la mère et la tante qui vous demande à genoux leur grâce et la paix...
Page 44 - Tout autre langage est abstrait; tout autre représentation démembre et tue lanature vivante. Quand nous vidons notre esprit des mots artificiels qui l'encombrent, et que nous dégageons notre fond intérieur enseveli sous la parole apprise, nous retrouvons involontairement les conceptions antiques; nous sentons flotter en nous les rêves du Véda, d'Hésiode; nous murmurons quelqu'un de ces vers d'Eschyle où, derrière la légende humaine, on entrevoit la majesté des choses naturelles et le chœur...
Page 38 - ... chantant le psaume qui m'exalte : « Je suis une des feuilles éphémères que, par milliards, sur les Vosges, chaque automne pourrit, et, dans cette brève minute où l'arbre de vie me soutient contre l'effort des vents et des pluies, je me connais comme un effet de toutes les saisons qui moururent. » Je m'enfonce dans ce paysage, je m'oblige à le comprendre, à le sentir : c'est pour mieux posséder mon âme.

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