& à fes progrès. L'Académie n'ayant reçu que très-peu de Mémoires, elle repropofa l'année dernière le même fujet pour 1788. Le prix double fera de 1000 1.

L'Académie propofe pour fujet du prix ordinaire de 500 1. qui fera diftribué en 1789, de déterminer la caufe & la nature du vent, produit par les chútes d'eau, principalement dans les trompes des forges à la Catalane, & d'affigner les rapports & les différences de ce vent, avec celui qui eft produit par l'éolipyle.

tin.

Ceux qui compoferont font priés d'écrire en françois ou en la

Les Auteurs écriront au bas de leurs ouvrages une fentence ou devife; ils pourront auffi joindre un billet féparé & cacheté qui contienne la même fentence ou devife, avec leur nom, leurs qualités & leur adreffe.

Ils adrefferont le tout à M. Caftilhon, Avocat, Secrétaire perpétuel de l'Académie, ou le lui feront remettre par quelque perfonne domiciliée à Toulouse.

Les ouvrages ne feront reçus que jufqu'au dernier jour de Janvier des années pour les prix defquelles ils auront été compofés. Ce terme eft de rigueur.

L'Académie proclamera, dans fon affemblée publique du 25 du mois d'Août de chaque année, la pièce qu'elle aura couronnée.

Optique de NEWTON, traducion nouvelle, faite par M. ***, fur la dernière édition originale, ornée de vingt-une planches, & approuvée par l'Académie Royale des Sciences, dédiée au Roi, par M. BEAUZE, Editeur de cet Ouvrage, l'un des Quarante de l'Académie Françoife, de l'Académie della Crufca, des Académies Royales de Rouen, de Metz & d'Arras, Profeffeur Emérite de l'Ecole Royale Militaire, & Secrétaire-Interpréte de Monfeigneur Comte d'Artois. A Paris, chez le Roy, Libraire, rue Saint-Jacques, vis-à-vis celle de la Parcheminerie, 2 vol. in-8°.

Cette nouvelle Traduction de l'Optique du grand Newton, eft faite par un favant familier avec les expériences fur la lumière. Auffi a-t-elle mérité l'approbation de l'Académie des Sciences.

Nouveau Traité physique & économique pour former des differtations de toutes les Plantes qui croiffent fur la furface du globe, faifant ia quatrième partie de l'Hiftoire générale des trois Règnes de la nature; par M. BUс'HOZ, Dodeur en Médecine, de plufieurs Académies.

Mémoire fur l'ufage de la Tourbe & de fes cendres comme engrais lu à la Société Royale d'Agriculture de Paris, par M. DE RIBAUCOURT. A Paris, chez Buiffon, Libraire, hôtel de Mefgrigny, rue des Poitevins.

L'approbation que la Société d'Agriculture a accordée à ce Memoire, en affure l'utilité.

Bibliothèque Phyfico-Economique inftru&ive & amusante, année 1787 ou fixième année, contenant des Mémoires, Obfervations pratiques. Jur l'économie rurale, les nouvelles découvertes les plus intéreffantes dans les arts utiles & agréables, la defcription & la figure des nouvelles machines, des inftrumens qu'on doit y employer d'après les expériences des Auteurs qui les ont imaginés, des Recettes, Pratiques, Procédés, Médicamens nouveaux externes ou internes, qui peuvent intéreffer les hommes & les animaux ; les moyens d'arrêter les incendies & autres événemens provenans des vices & de l'altération de l'air; de nouvelles vues fur plufieurs points de l'économie ruftique, & en général fur tous les objets d'utilité & d'agrément dans la vie civile & privée, &c. &c. On y a joint des notes qu'on a cru néceffaires à plufieurs articles, avec des Planches en taille-douce: 2 vol. in-12. Prix, 3 liv. chaque vol. relié & franc de port par la pofte, 2 liv. 12 fols broché. A Paris, chez Buisson, Libraire, hôtel de Mefgrigny, rue des Poitevins.

Le Public a toujours accueilli cet Ouvrage avec empreffement. Ces deux volumes ne nous paroiffent pas moins mériter fon fuffrage que les précédens.

Abrégé chronologique pour fervir à l'Hiftoire de la Phyfique depuis fon origine jufqu'à nos jours; par M. DE LOYS, de la Société Economique de Berne.

Materia & motus omnia & nihil.

A Strafbourg, chez l'Auteur ; & à Paris, chez Lamy, Libraire, quai des Augustins, un vol. in-8°. jusqu'à 1662.

Cet Ouvrage qui aura fix volumes, ne peut être que très-précieux pour l'histoire de l'efprit humain, & pour affigner à chaque favant fes propriétés. Il eft imprimé en caractères de Baskerville.

Année rurale, ou Calendrier à l'ufage des Cultivateurs de la Généralité de Paris, 1787. Se trouve à Paris, chez Cuchet, Libraire, rue & hôtel Serpente, un vol. in-12.

On publie depuis quelques années, dit l'Auteur, un grand nombre d'Ouvrages fur l'Economie rurale & domestique; mais les Livres nei parviennent pas dans les campagnes. Cependant ce n'eft qu'en y propageant les lumières qu'on parviendra à perfectionner l'Agricultures. Tel eft l'objet qu'on s'eft propofé en publiant l'Année rurale. On a réuni dans un peric volume les chofes les plus néceffaires aux Cultivateurs. Pour répandre ces connoiffances d'une manière encore plus sûre, dans la Généralité de Paris on a formé des Comices agricoles, c'est-à-dire, qu'on réunit tous les mois douze des Cultivateurs les plus éclairés de chaque élection. Ils conferent entr'eux, fe communiquent leurs observations, dont ils rendent compte à la Société Royale d'Agriculture, qui de fon côté leur fait paffer des inftructions, & les obfervations des Comices agricoles des autres élections. La Société publiera les réfultats les plus intéreffans de ces conférences, & l'Auteur de l'Année rurale en fera un extrait tous les ans, en forte que cet Ouvrage fera un recueil d'obfervations faites par des Cultivateurs, & deviendra par la fuite la bibliothèque des habitans de la campagne. Cette méthode eft bien faite pour encourager l'Agriculture, & lui faire faire des progrès. On excite encore l'émulation en diftribuant pour prix des médailles qui font données à chaque comice, au Cultivateur qui au jugement de fes confrères l'a mérité.

Pour tout ce qui concerne la Société d'Agriculture, il faut s'adrefler à M. Brouffonet, fon Secrétaire perpétuel, rue des Blans-Manteaux N°. 57, & lui écrire fous le couvert de M. l'Intendant de Paris.

Mémoire fur les Epidémies du Languedoc, adressé aux Etats de cette Province, par les Sieurs BONAU, Dodeur en Médecine, Médecin ordinaire de la Garde Suiffe de Monfeigneur Comte d'Artois, & Membre de la Société patriotique Bretonne, & TURBEN, ancien Secrétaire de Légation de Sa Majefté Impériale, Membre de la Société Royale des Sciences, Belles-Lettres & Arts de Lorraine, de l'Académie Royale des Belles-Lettres de Caen, & de la Société patriotique Bretonne.

....Jam paftor & arméntarius omnis

Languebant; peritufque cafis contrufa jacebant

Corpora, paupertate & morbo dedita morti.

Le gardien des troupeaux de toute efpèce, & le robuste conducteur 'de la charrue étoient auffi frappés. La contagion les alloit chercher jufqu'au fond de leurs chaumières, & la pauvreté jointe à la maladie rendoit leur mort inévitable. Lucrèce, liv. VI,

A Paris, chez l'Auteur, rue de Savoye.

Galerie hiftorique univerfelle ; par M. DE P***. Prix, 3 liv. 12 fols; Septième livraison, contenant Achille, S. Le Clerc, Clovis I, M. E. Lepide, Poppée, Raphaël Sanzio, C. Tromp, T. Wolfey.

Nouvelle Collection de Mémoires fur différentes parties intéreffantes des Sciences & Arts: Ouvrage orné de cent foixante-treize Planches, repréfentant quantité de phénomènes ou monftruofités de la Nature, dans les trois règnes, & deftiné à fervir de fuite, 1o. Aux trois volumes que le même Auteur a publiés en 1768. 2°. Aux Mémoires de l'Académie des Sciences de Paris. 3°. A la Collection Académique, partie Françoife. 4. A l'Hiftoire-Naturelle de M. le Comte de Buffon.

5°. Au Journal de Phyfique de M. l'Abbé Rozier, &c. &c. par M. GUETTARD, de l'Académie Royale des Sciences, trois volumes in-4°. faifant les tomes IV, V & VI de la Colledion. Prix brochés, 36 liv. A Paris, chez Lamy, Libraire, quai des Augustins.

Etat des Etoiles fixes au fecond fiècle; par CLAUde Ptolemée, comparé à la pofition des mêmes Etoiles en 1786; avec le texte Grec & la traduction Françoise; par M. l'Abbé DE MONTIGNOT, Chanoine de Toul, de la Société Royale des Sciences & BellesLettres de Nancy. A Nancy, chez La Mort, 1786, in-4°. de 192 pages, avec figures.

La rareté de cet Ouvrage, écrit en grec par Claude Ptolemée, a engagé M. de Montignot à en donner une nouvelle édition, enrichie de la traduction françoife littérale, mife à côté du texte grec, avec des notes néceffaires pour l'intelligence des endroits difficiles. La comparaifon qu'il a faire des étoiles au tems de Ptolemée, avec leur pofition pour l'année 1786, d'après les Ephémerides de M. de la Lande, rendent encore ce recueil plus important.

CAROLI LINNI Botanicarum Principis fyftema Plantarum Europæ, exhibens characteres naturales generam, characteres effentiales generum & fpecierum, fynonima antiquorum, phrases specificas recentiorum HALLERI, SCOPOLI, &c. Defcriptiones rariorum necnon floras tres novas, Lugdunæam, Delphinatem, Lithuanicam, non omiffis plantis exoticis in hortis Europa vulgo obviis: 4 vol. in-8°. A Genève, chez Piefire & de la Molière ; à Nancy, chez Beaurain fils.

M. Gilibert a fait un choix dans les nombreux Ouvrages de Linné fur les plantes: il ne donne dans cette édition que les genres & les efpèces qu'on rencontre dans nos contrées, foit à la campagne, foit dans les jardins; les espèces expofées comme dans l'édition de Reichard, forment les troisième & quatrième volumes; les caractères naturels des genres compofent le fecond. M. Gilibert auroit pu faire entrer toute la Philofophie Botanique dans le premier; mais malgré l'excellence de ce Traité, comme le commun des amateurs n'a befoin que de la partie qui explique les termes techniques, il a enrichi fon Ouvrage de trois nouvelles Flores, & d'une favante Préface.

Prix extraordinaire proposé par l'Académie Royale des Sciences & Belles-Lettres de Nancy.

La Lorraine fe reffent du dépériffement général des forêts; ce qui a engagé M. DE LA PORTE, Intendant de la Province, à remettre à l'Académie de Nancy, le fonds d'un Prix extraordinaire, dont le but est d'inviter les Savans à la recherche d'un combuftible propre à fuppléer au bois en Lorraine.

L'Académie empreffée de feconder les vues patriotiques & bienfaifantes de ce Magiftrat, propofe pour fujet de ce Prix les queftions fuivantes : 1. Y a-t-il des fignes certains de l'existence d'une mine de houille ou charbon de terre dans un terrein quelconque ?

2o. Quels font les cantons de la Lorraine, où l'on peut préfumer qu'il exifle de ces mines?

3°. Quelle feroit la méthode la plus facile & la moins difpendieufe d'en conftater la découverte ?

L'énoncé du Programme doit faire fentir que l'on defire que les Auteurs. s'attachent principalement à indiquer des obfervations relatives à notre Province, à défigner les lieux où ils auront fait leurs obfervations, & où ils croiront avoir de bonnes raifons de foupçonner qu'il existe une houillière.

Ce Prix, de la valeur de vingt-cinq louis, fera décerné dans la féance de l'Académie, du 8 mai 1788; les Mémoires doivent être envoyés avant le premier février de la même année, à M. DE LA PORTE, Intendant de Lorraine, à Nancy. Les Savans de tous les pays feront admis à concourir;" les autres conditions font les mêmes que pour toutes les Académies.