Un girondin: François Buzot, député de l'Eure à l'Assemblée constituante et à la Convention, 1760-1794 |
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accusation administrateurs adresse amis août applaudissements Archives arrêté assemblées avaient avez bailliage Barbaroux Bernay Brissot Buzor Caen Camille Desmoulins chargé chers concitoyens citoyens collègues comité commissaires commune conseil général constitution Convention nationale CORPS MUNICIPAL D'ÉVREUX d'Evreux Danton débats déclara décret délibérations demande dénoncer département de l'Eure député devait discours discussion district dit-il donner Duroy ébroïcienne électeurs enfin envoyé Evreux François Buzot garde nationale Gensonné Gironde Girondins Guadet heures hommes j'ai Jacobins jour juge juin l'Assemblée nationale Lanthenas législateurs lendemain liberté Louis XVI Louvet maire maison Marat matin membres Mémoires ment Messieurs et chers mesures Mme Roland mois motion nation nommé officiers municipaux passer patrie patriotes Petion peuple porter présenter président procès-verbal projet public publique Rebecquy République reste réunir Révolution Robert Lindet Robespierre s'était Saint-Emilion Saint-Magne salle séance section sentiments sera seulement soir suivant Tellier Thomas Lindet Tiers état tion tribunal criminel tribune trouver vertueux Roland voté
Popular passages
Page 78 - ... Je jure de veiller avec soin sur les fidèles de la paroisse qui m'est confiée, d'être fidèle à la nation, à la loi et au roi, et de maintenir de tout mon pouvoir la constitution décrétée par l'Assemblée Nationale et acceptée par le roi.
Page 284 - Dans tout pays où les droits du peuple ne sont pas de vains titres consignés fastueusement dans une simple déclaration , le pillage de quelques magasins , à la porte desquels on pendrait les accapareurs, mettrait fin aux malversations.
Page 105 - Ma figure n'avait rien de frappant qu'une grande fraîcheur, beaucoup de douceur et d'expression. A détailler chacun des traits, on peut se demander où donc en est la beauté. Aucun n'est régulier, tous plaisent; la bouche est un peu grande, on en voit mille de plus jolies, pas une n'a le sourire plus tendre et plus séducteur.
Page 363 - ... de me voir te précéder aux' lieux où nous pourrons nous aimer sans crime, où rien ne nous empêchera d'être unis?
Page 321 - J'ai été dans les plus cruelles angoisses jusqu'à ce que j'aie été assurée de ton évasion ; elles ont été renouvelées par le décret d'accusation qui te concerne : ils devaient bien cette atrocité à ton courage ! Mais, dès que je t'ai su au Calvados, j'ai repris ma tranquillité. Continue, mon ami, tçs généreux efforts; Brulus désespéra trop tôt du salut de Rome aux champs de Philippés...
Page 75 - ... par ma reconnaissance et mon affection. Ne professons tous, à compter de ce jour, ne professons tous, je vous en donne l'exemple, • qu'une seule opinion, qu'un seul intérêt, qu'une seule volonté, l'attachement à la constitution nouvelle et le désir ardent de la paix, du bonheur et de la prospérité de la France.
Page 38 - M. le lieutenant général, comme aussi d'y donner pouvoirs généraux et suffisants, de proposer, remontrer, aviser et consentir tout ce qui peut concerner les besoins de l'Etat, la réforme des abus, l'établissement d'un ordre fixe et durable dans toutes les parties de l'administration, la prospérité générale du royaume et le bien de tous et de chacun des sujets de Sa Majesté.
Page 326 - Les méchants croient m'accabler en me donnant des fers. Les insensés! que m'importe d'habiter ici ou là? Ne vais-je pas partout avec mon cœur, et me resserrer dans une prison, n'est-ce pas me livrer à lui sans partage? Ma compagnie, c'est ce que j'aime; mes soins, d'y penser. Mes devoirs, dès que je suis seule, se bornent à des vœux pour tout ce qui est juste et honnête, et ce que j'aime occupe encore le premier rang dans cet ordre.
Page 288 - Je rends grâce au reste de chaque moment de mon existence à ceux qui veulent bien me la laisser, et je regarde ma vie comme une concession volontaire de leur part ; mais au moins qu'ils me laissent le temps de sauver ma mémoire de quelque déshonneur, en me permettant de voter contre le despotisme de la convention nationale.
Page 337 - Je trouvais, pour moi, fort agréable de faire avec ces braves gens ma journée à pied , de boire et manger avec eux , sur la route , le verre de cidre , le petit morceau de beurre et le pain de munition ; puis, à la couchée, d'aller avec un billet prendre modestement mon logement chez un particulier qui, me croyant un volontaire , ne se gênait nullement avec moi , et me dispensait par là de toute espèce de cérémonie. Cette manière de faire charmait...